Kati-Kotkaniemi

MONTRÉAL - C'est à la fin du mois de juin que Kati Kotkaniemi a regardé son fils monter sur la scène lors du repêchage de la LNH à Dallas pour revêtir un maillot des Canadiens pour la toute première fois.

Elle est maintenant en ville et regarde Jesperi jouer au Centre Bell et vivre son rêve dans la LNH. Elle profite de chaque seconde présentement.
« J'aime être ici. C'est une belle ville. J'aime les partisans. Ils sont tellement incroyables », a déclaré Mme Kotkaniemi, avec l'aide de la petite amie de Joel Armia, Emilia, qui a servi de traductrice du finnois vers l'anglais.
« Quand j'ai entendu dire qu'il restait vraiment avec l'équipe, j'étais fière et excitée. »

Jesperi-Kotkaniemi

Et elle a toutes les raisons au monde pour être fière. Percer l'alignement d'une formation de la LNH à tout juste 18 ans est un exploit, en particulier pour un jeune qui exerçait son métier à l'étranger en Finlande et qui a dû s'adapter assez rapidement au style de jeu nord-américain.
Elle se souvient de s'être sentie extrêmement nerveuse pour son fils lors du match d'ouverture à domicile contre les Kings de Los Angeles le 11 octobre dernier.
« C'est tellement un petit garçon et il y a d'énormes joueurs dans cette Ligue », a mentionné Mme Kotkaniemi avec un sourire. « Mais le regarder jouer a été incroyable. Il lit et comprend très bien le jeu. »

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Un environnement finlandais
Kati vit à plus de 6 000 kilomètres de son fils, il est donc naturel qu'elle s'inquiète pour lui, bien sûr.
Heureusement, Jesperi est l'un des quatre Finlandais figurant sur la liste des Canadiens aux côtés d'Armia, Antti Niemi et Artturi Lehkonen.

Kotkaniemi-Lehkonen

Il peut donc s'adresser dans sa langue maternelle avec quelques compatriotes.
C'est une grande source de réconfort pour sa mère.
« J'ai un sentiment de sécurité », a déclaré Mme Kotkaniemi, avant de faire la lumière sur la capacité de son fils à s'adapter à son nouvel environnement en si peu de temps. « Je pense que Jesperi parle même plus que Joel et Antti. Il a beaucoup appris l'anglais. Il est le même fils que j'ai toujours eu, mais avec de meilleures compétences en anglais. »
En ce qui concerne son sourire, Kati a confirmé que la nature décontractée de Jesperi était l'une des nombreuses choses qui l'impressionnaient chez lui.
« Il est super social et heureux », a expliqué Mme Kotkaniemi. « Il ne stresse pas trop. Il fait juste profiter du moment. »

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Les joies d'être une mère
Même si Kati est déjà à Montréal depuis 10 jours, elle n'a pas trop eu le temps de visiter la ville.
Elle a travaillé dur pour s'assurer que Jesperi dispose de tout ce dont il a besoin pour exploiter son plein potentiel, et notamment pour lui préparer de succulents repas.
« Poulet avec des pâtes. Poulet et riz. Spaghetti bolognaise », a énuméré Mme Kotkaniemi, lorsqu'on lui a demandé de décrire les plats préférés de son fils. « C'est une excellente occasion de le soutenir à la maison. »

Quand elle ne donne pas un coup de main à la maison ou ne le regarde pas jouer, il ne faut pas s'étonner que le Vieux-Montréal soit son lieu de prédilection pour explorer la région.
La popularité des Canadiens augmente à Pori
Pas un jour ne passe sans que Kati ne reçoive un message de quelqu'un à Pori pour lui demander des nouvelles des Canadiens.
Comme Kotkaniemi, Armia est également originaire de Pori. Il y a donc de grands partisans des Canadiens dans la ville côtière.
« Tous les jours, je reçois des textos ou des courriels me demandant de rapporter à la maison un maillot, une casquette ou un bonnet des Canadiens », a révélé Mme Kotkaniemi, qui doit rentrer en Finlande le 24 octobre, mais espère revenir bientôt. « Il va y avoir beaucoup de choses des Canadiens à Pori maintenant. »