20240529 - Jake Evans - My Man

MONTRÉAL — Depuis les cinq dernières saisons, Jake Evans est un centre fiable dans les deux sens de la patinoire pour les Canadiens.

Mais comment est-il en dehors de la glace? Nous nous sommes entretenus avec sa fiancée, Emily Flat, pour en apprendre davantage sur l’attaquant âgé de 27 ans.

Veuillez noter que les questions et les réponses ont été reformulées à des fins de clarté et de concision.

Comment as-tu rencontré Jake?

On s’est rencontré en secondaire 4. On vient du même coin. Ses amis et les miens se connaissaient, et c’est comme ça qu'on a fini par se rencontrer. On est ensemble depuis.

Quelles ont été tes premières impressions?

Honnêtement, je me suis sentie à l’aise dès la première rencontre. Ça peut paraître ridicule, mais j’ai tout de suite su qu’il allait être dans ma vie pendant longtemps; je ne savais juste pas pendant combien de temps. Et, maintenant, nous sommes fiancés! Tu dois faire confiance à ton intuition. Nous avons beaucoup en commun; je pense que c’est son sens de l’humour qui m’a vraiment attirée vers lui. C’était aussi impressionnant de voir à quel point il s’investissait dans le sport, à l’époque. On était au secondaire, alors tout le monde allait à des soirées et voyait ses amis, tandis qu’il suivait toujours un couvre-feu strict parce qu’il avait du hockey ou un entraînement, le lendemain, et il devait manger sainement, etc. J’ai trouvé sa détermination vraiment impressionnante, et elle ne lui venait pas de ses parents, elle venait de lui.

Vous vous êtes fiancés l’été dernier. Comment a-t-il fait sa demande?

Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pas pu imaginer mieux. Il a impliqué mes meilleurs amis et tous les membres de ma famille. Il a demandé la permission à mes parents et m’a fait la surprise au chalet d’une amie, à un point d’observation magnifique. Il a bien fait ça. Il y avait installé des coussins et des chandelles, et il avait amené du champagne. Il a même appelé ma mère par FaceTime avant que j’arrive pour lui demander si c’était bien. Nous avons passé un beau moment entre nous avec une superbe vue romantique. Après, alors que je me disais : « C’est incroyable, je n’aurais pas pu demander mieux », nous sommes descendus, et tous nos meilleurs amis, nos frères et nos sœurs nous attendaient pour ouvrir les bouteilles de champagne, manger avec nous et faire la fête.

20240429 - My Man - Jake Evans

Comment est Jake à la maison?

Il est juste vraiment drôle. Il est très sarcastique, bouffon, joyeux... comique. Nous rions toute la journée, ce qui est important, à mon avis, quand on vit avec une personne. C’est aussi une personne très positive. Je pense que c’est important pour le domaine dans lequel il est. Mais lorsqu’il doit être sérieux, il sait l’être. Il a plusieurs facettes à sa personnalité.

Qui s’occupe du ménage?

Je dirais que c’est assez égal. Ça dépend de qui d’entre nous deux a eu une semaine chargée ou qui est stressé. Chacun compense les tâches de l’autre. Lorsqu’on a emménagé ensemble, il passait la balayeuse en revenant à la maison, après les matchs, parce qu’il était trop excité. Il avait tellement d’énergie. Il a arrêté de le faire l’année dernière, mais je lui ai dit : « Tu devrais recommencer. » [rires]

Quel est le plus beau cadeau qu’il t'ait offert?

Une table tournante. C’est bien, parce que c’est quelque chose qu’on peut utiliser ensemble. Quand on cuisine, on fait jouer nos albums préférés. Depuis qu’il me l’a offert, à chaque anniversaire, à chaque Noël ou autre occasion, on s’achète un nouvel album vinyle. C’est une belle petite [tradition]. Fleetwood Mac est mon groupe préféré et, lui, il aime beaucoup Coldplay, alors on a quelques-uns de leurs albums.

Selon toi, si Jake n’était pas hockeyeur, quel serait son métier?

Je lui ai déjà posé la question, en fait. Il m’a dit trois options : entraîneur de hockey dans le junior ou au niveau universitaire, professeur d’éducation physique ou bien il travaillerait en finances. Il est plus intello qu’on ne le pense; il a un diplôme en administration, mais je crois que quelques gars [de l’équipe] se moquent de lui en disant : « Ouais, c’est ça, tu mens ». [rires]

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Un texte de Safia Ahmad, traduit par Hélène Cloutier

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