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NASHVILLE – Les victoires ont été difficiles à aller chercher pour les équipes à domicile dans la série de première ronde entre les Canucks de Vancouver et les Predators de Nashville. 

L’équipe à l’étranger a remporté chacun des quatre derniers matchs, une tendance qu’espèrent maintenir les Canucks, qui pourraient éliminer les Predators dans le match no 6 au Bridgestone Arena, vendredi (19 h HE; MAX, TNT, BSSO, SN, TVAS, CBC).

« Nous avons formé une bonne équipe sur la route tout au long de l’année (23-14-4 en saison régulière), alors nous sommes à l’aise loin de notre amphithéâtre, a mentionné l’entraîneur Rick Tocchet. Parfois on joue même mieux à l’étranger. C’est un aréna où il est difficile de jouer. Nous savons qu’il y a probablement un match ou deux que nous ne méritions pas, tout comme nous pensons que nous méritions le match no 5 (un revers de 2-1 à Vancouver mardi). C’est une de ces séries où ça ne change rien. Ça revient à ceux qui gagnent la partie. »

Si les Canucks veulent triompher pour une troisième fois à Nashville et mettre un terme à la série, ils vont devoir trouver une façon de passer plus de temps en zone offensive. 

Dans le match no 3, les Canucks ont été dominés 30-12 au chapitre des tirs, mais sont parvenus à soutirer une victoire de 2-1 grâce aux buts de J.T. Miller et Brock Boeser. Dans le gain de 4-3 du match no 4, ils ont été dominés 30-21 dans les lancers et ont eu besoin de deux buts de Boeser dans les trois dernières minutes de la rencontre pour forcer la tenue de la prolongation, qui s’est conclue avec un but d’Elias Lindholm à 1:02. 

Mais ce n’est pas seulement à l’étranger que Vancouver a connu des difficultés à viser le filet du gardien Juuse Saros. 

Au total, les Canucks n’ont décoché que 92 tirs au but, ce qui représente le deuxième plus faible total après cinq matchs d’une même série depuis 1960. Les Capitals de Washington avaient lancé 90 fois en cinq rencontres en demi-finale d’association contre les Sénateurs d’Ottawa en 1998. 

« Je pense qu’il y a plusieurs choses sur lesquelles bâtir, a soutenu l’attaquant Sam Lafferty. L’intensité est là, l’effort aussi. Dans l’ensemble, l’exécution est bonne. Nous savons cependant que ça va être difficile d’achever le travail. Ils ont une bonne équipe et ils luttent pour leur survie. Nous savons que ça va être très difficile. »

Tocchet est d’avis que la patience va être la clé. 

« Tu dois être à l’aise dans un match serré, a dit l’entraîneur. Je pense que c’est très important. Si c’est 0-0 tard dans le match, ou même si c’est 1-0 en arrivant en troisième période, je pense que tu dois être à l’aise et attendre patiemment ta prochaine occasion. Des fois, quand tu veux en finir, tu pousses la note un peu trop. Et tu finis par accorder des surnombres, des avantages numériques, des choses comme ça. »