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MONTRÉAL - Nick Suzuki et David Savard sont nés pour être des leaders, et les lettres sur leur chandail sont un symbole de leurs qualités respectives. Mais, malgré leur leadership naturel, ils ne seraient pas là où ils sont aujourd'hui sans le soutien de leurs mères.

Lors du voyage bisannuel des mamans avec l'équipe, les Canadiens se sont entretenus avec Amanda Suzuki, la maman de Nick, et Céline Lamy, la maman de David, en direct sur Twitch, où le duo a répondu aux questions des partisans et révélé d'autres impressions sur les carrières respectives de leurs fils.

Voici quelques extraits de la séance de questions et réponses tenue à Nashville en janvier :

Certains propos ont été modifiés à des fins de clarté et de concision.

Amanda parle de sa relation avec Kelly, la mère de Cole Caufield :

J'ai rencontré Kelly [le premier jour du voyage] et nous nous sommes tout de suite bien entendues. C'était la première fois que nous nous rencontrions, à l'aéroport de Detroit, en route vers Washington. J'avais l'impression de la connaître, déjà, ne serait-ce qu'à cause de l'amitié développée entre Nick et Cole. Donc, oui, Kelly et moi avons sympathisé immédiatement. Je dois dire que la rencontre avec toutes les mamans a été incroyable et que ce sont toutes des femmes formidables. Je les aime toutes!

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Amanda et Céline nous disent si elles donnent encore des conseils maternels à leurs fils Nick et David, respectivement :

AS : Si c'est nécessaire, oui. Mais c'est un homme à part entière, maintenant; il a 23 ans et il est devenu un grand garçon. Il se débrouille très bien, mais chaque mère aime sentir qu'on a encore besoin d'elle, alors je pense que je le fais encore un peu. Je pense que je le ferai toujours.

CL : Honnêtement, non, pas vraiment. Il est assez autonome pour faire sa vie, mais ça reste qu'on peut discuter ensemble et que je vais donner mon opinion, puis le laisser en faire ce qu'il veut. Ce sont plus des échanges et des discussions, et c'est à lui de décider ensuite.

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Amanda et Céline s'expriment sur le stress parfois ressenti lorsqu'elles regardent leurs fils jouer :

AS : Parfois, [c'est stressant] et ça ne devient pas plus facile au fur et à mesure qu'ils grandissent. Je suis tout aussi stressée que je l'étais à l'époque où ils ont commencé à jouer. Il y a beaucoup de grands joueurs de hockey et des joueurs très, très durs, et ça fait partie du jeu. Il n'y a pas d'amis sur la glace, et il faut faire son travail. Je pense que la plupart des mamans diraient que nous nous inquiétons toujours pour eux et que c'est parfois un peu stressant, mais, au bout du compte, nous aimons les regarder jouer.

CL : C'est stressant, dans le sens où on ne veut pas que notre enfant se blesse, parce qu'avant toute chose, on est une mère et on le sera toujours. Mais, je le regarde jouer et il est très à l'aise sur la glace. Je le sens bien et je le sens heureux, ce qui est important à mes yeux. Il joue dans la LNH depuis 10 ans maintenant, donc il comprend son style, mais je ne peux pas nier que je stresse à l'idée qu'il se blesse.

Amanda et Céline discutent des réalisations de leurs fils dont elles sont le plus fières :

AS : C'est son caractère sur la glace qui me rend le plus fière de lui. Il est toujours calme, décontracté et posé, peu importe ce qui lui arrive sur la glace. Il est tout simplement calme et posé et il ne réagit pas. Au bout du compte, il essaie d'aider son équipe à gagner et c'est ce dont je suis le plus fière.

CL : Je suis vraiment fière de lui parce qu'il a persévéré pour atteindre son rêve. Il voulait jouer au hockey, et il est parvenu à obtenir cette opportunité. Je suis très fière parce que c'est un joueur d'équipe et il prend soin de ses coéquipiers. Il est toujours disponible. C'est important parce qu'il a trouvé sa voie et, quel que soit le travail que l'on fait, ce qui compte le plus, c'est de le faire au mieux de nos capacités et de veiller sur nos coéquipiers. J'ai toujours eu ces valeurs et, quand je le regarde sur la glace, je reconnais ces valeurs dans sa façon de jouer.

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Amanda se rappelle ce qu'elle pensait du désir de son fils de devenir un joueur de hockey professionnel :

Je pense que Nick voulait devenir un joueur de hockey professionnel dès l'âge de trois ou quatre ans, alors nous l'avons simplement aidé. C'est très ambitieux de vouloir devenir un joueur de la LNH à quatre, cinq ou six ans. Je me souviens que Rob le nourrissait lorsqu'il était bébé, avant d'aller le coucher, et qu'ils étaient tous les deux assis là à regarder des matchs de hockey ensemble le soir. Je pense qu'on lui a inculqué que le hockey lui convenait. Il y excellait et c'est dans ce sport qu'il s'est retrouvé. Nous avons soutenu nos deux garçons dans les sports qu'ils voulaient pratiquer. C'était important pour nous, en tant que parents, d'appuyer nos deux enfants dans tout ce qu'ils entreprenaient, et ils ont tous deux choisi le hockey.