Or, durant ses trois dernières saisons avec les Canadiens, Galchenyuk a passé le plus de temps sur la glace à cinq contre cinq avec les trois joueurs suivants : Max Pacioretty, Lars Eller et Artturi Lehkonen. Aucun de ces trois joueurs n'a le potentiel offensif d'un Malkin ou d'un Crosby, et surtout, la capacité d'offrir à Galchenyuk une passe parfaite qui lui permettra de trouver le fond du filet avec son excellent lancer. Ces deux vedettes auront aussi une influence positive sur lui s'il devait manquer d'intensité.
Surtout, Galchenyuk pourrait se retrouver sur le premier jeu de puissance de l'équipe en compagnie de Crosby, Malkin, Guentzel et Letang. Comment ne pas produire avec de tels coéquipiers?
À éviter : Evgeni Malkin - Restons calmes. Non, Malkin n'est pas un joueur à éviter à tout prix. Mais il faut savoir payer le juste prix. En santé, il est encore un des dix meilleurs attaquants de la Ligue. Le problème, c'est qu'il l'est rarement.
Le Russe a été en mesure de disputer 70 matchs ou plus à une seule reprise lors des sept dernières campagnes. L'année dernière, le joueur de centre n'a pris part qu'à 68 matchs, lors desquels il a amassé 72 points. Une excellente récolte somme toute qui démontre tout son talent.
Mais à l'âge de 33 ans, il semble peu probable que l'état de santé chronique de Malkin s'améliore. Voilà pourquoi il vaut mieux, lorsque vous ferez vos choix dans votre pool, estimer sa contribution sur un total moindre de matchs que les 82 prévus au calendrier, et ainsi éviter de le repêcher trop rapidement.
À surveiller: Marcus Pettersson - Les Penguins ont fait l'acquisition de Pettersson des Ducks d'Anaheim le 3 décembre dernier en retour de Daniel Sprong, et le défenseur a bien fait à sa première saison complète dans la LNH. Après avoir obtenu six points en 27 rencontres avec l'équipe californienne, il en a ajouté 19 en 57 parties à Pittsburgh.
À sa deuxième saison avec les Penguins, il devrait profiter du départ d'Olli Maatta et de la régression possible de Jack Johnson et Justin Schultz pour obtenir davantage de responsabilités. D'ailleurs, Pettersson n'a été que le septième défenseur le plus utilisé par rencontre chez les Penguins l'an dernier, mais il a vu son temps de jeu augmenter après la date limite des transactions pour devenir le quatrième arrière le plus utilisé par match.