Doug Armstrong STL

PHILADELPHIE – Le Canada va dévoiler sa formation pour la Confrontation des 4 nations le 4 décembre, mais le gros du travail est presque complété, selon Doug Armstrong.

« Probablement pas autant que les gens le pensent », a dit Armstrong, directeur général des Blues de St. Louis et chef de la direction du Canada pour le tournoi, au sujet des places dans la formation qui font encore débat au sein de son groupe.

Le tournoi, composé de joueurs évoluant uniquement dans la LNH, aura lieu à Montréal et à Boston du 12 au 20 février, alors que le Canada, les États-Unis, la Suède et la Finlande vont s’affronter. Chaque formation sera composée de 23 joueurs (13 attaquants, sept défenseurs, trois gardiens), et six joueurs ont déjà été choisis par chaque pays. Les attaquants Sidney Crosby (Penguins de Pittsburgh), Nathan MacKinnon (Avalanche du Colorado), Connor McDavid (Oilers d’Edmonton), Brayden Point (Lightning de Tampa Bay) et Brad Marchand (Bruins de Boston) ainsi que le défenseur Cale Makar (Avalanche) ont été sélectionnés par le Canada.

À la demande du DG du Canada Don Sweeney (Bruins), Armstrong et le reste du groupe de direction se sont périodiquement prêtés à l'exercice de projeter la formation de l'équipe. Ce groupe inclut les DG adjoints Jim Nill (Stars de Dallas) et Julien BriseBois (Lightning), le directeur du personnel des joueurs Kyle Dubas (Penguins) et l’entraîneur Jon Cooper (Lightning).

Armstrong, qui était à Philadelphie mercredi pour regarder le match entre les Flyers et les Hurricanes de la Caroline, a révélé que les mêmes noms revenaient continuellement.

« Quand les mêmes noms reviennent, je suis convaincu qu’ils vont revenir dans une semaine si on les a aussi souvent mentionnés par le passé, a mentionné Armstrong. Au cours des dernières semaines, nous nous sommes assurés d’assister à des matchs. Nous voulons rencontrer les entraîneurs et être certains qu’ils partagent la même vision que nous à propos d’un joueur. J'ai appris, avec mon expérience, qu'il ne servait à rien de forcer quelque chose qui ne fonctionne pas. L’entraîneur doit avoir la même opinion du groupe que nous, et c’est là-dessus que Donnie et le groupe travaillent. »

Il y a eu beaucoup de spéculations sur les gardiens que le Canada pourrait choisir, mais Armstrong a indiqué que lui et son groupe n’ont pas passé plus de temps à discuter de cette position par rapport à une autre.

« Le Canada n’a pas eu de grosse décision à prendre pendant plusieurs années, que ce soit avec Patrick (Roy), (Ed) Belfour, (Martin) Brodeur, (Roberto) Luongo ou Carey Price, a-t-il souligné. Il y a peut-être eu deux luttes pour le poste de numéro un avec deux des quatre ou cinq meilleurs gardiens au monde. C’est un peu différent en ce moment. »

Quatre gardiens canadiens ont joué au moins 10 matchs et maintenu un pourcentage d’arrêts supérieur à ,900 cette saison : Cam Talbot (,920), des Red Wings de Detroit, Mackenzie Blackwood (,910), des Sharks de San Jose, Samuel Montembeault (,906), des Canadiens de Montréal, et Darcy Kuemper (,903), des Kings de Los Angeles. Du lot, les seuls qui se classent dans le top-15 au chapitre de la moyenne de buts alloués chez les gardiens ayant joué au moins 10 rencontres sont Kuemper (2,65; 13e) et Talbot (2,67; 14e). Les autres options incluent Adin Hill, des Golden Knights de Vegas, Jordan Binnington, des Blues, Logan Thompson, des Capitals de Washington, et Stuart Skinner, des Oilers.

Connor Hellebuyck (Jets de Winnipeg), un Américain, est le meneur chez les gardiens de la LNH avec 13 victoires, et parmi les portiers ayant disputé au moins 10 parties, l’Américain Anthony Stolarz (Maple Leafs de Toronto) est le meneur avec un pourcentage d’arrêts de ,927, tandis que le Suédois Filip Gustavsson (Wild du Minnesota) est premier avec une moyenne de 2,07.

« Évidemment, les États-Unis ont beaucoup de gardiens au sommet de leur art, a admis Armstrong. Nous allons trouver trois gardiens qui pourront nous aider à gagner. »

Il reste encore du temps au Canada pour faire un choix devant le filet, comme pour le reste de la formation.

« Il y a des joueurs qui ont commencé avec une longueur d'avance et qui ne sont plus dans la conversation, a dit Armstrong. Ils ne sont pas à l’écart de l’équation, mais ils ont fait en sorte que d’autres joueurs se sont amenés dans la discussion. Des joueurs qui ne l’étaient pas au départ. C’est la raison pour laquelle tu veux voir le plus de matchs possible.

« Pour le Canada, c’est l’occasion de voir à l’œuvre de grands joueurs qui ne seraient jamais disponibles pour un DG de la LNH. C’est donc vraiment plaisant. Il y a des opportunités pour des joueurs et il y aura aussi des décisions difficiles. »