Alexandre Carrier : Un chaleureux accueil et un premier point

Alexandre Carrier n’aurait pu demander mieux. Il termine son premier match au Centre Bell dans l’uniforme des Canadiens de Montréal avec un point et la victoire.

« Le premier match est un beau moment », a assuré la plus récente acquisition des Canadiens, qui vient de passer les neuf dernières saisons dans l’organisation des Predators de Nashville. « J’ai vu ma famille pendant l’échauffement, c’était bien aussi. L’ambiance était incroyable, comme je l’imaginais. Et commencer ça avec une grosse victoire, c’est évidemment un plus. »

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Le défenseur québécois a chaleureusement été accueilli par la foule montréalaise, samedi, lorsqu’il a été présenté au sein de la formation de départ. Idem quelques minutes plus tard, lorsqu’il a récolté son premier point avec sa nouvelle équipe – une passe peu vigoureuse qui a finalement permis à Joel Armia et Jake Evans de s’unir pour inscrire le but gagnant d’un gain de 5-1 contre les Red Wings de Detroit.

« Ce n’était pas mon plus beau point, on va se le dire, a rigolé Carrier. Mais je ne suis pas un gars qui regarde beaucoup les statistiques. Ma passe n’a même pas trouvé la palette de mon coéquipier et j’ai été crédité d’une aide, alors que parfois, tu fais tout de la bonne manière et tu en ressors sans point. Ça aurait pu prendre un match comme ça aurait pu en prendre dix. Ce qui compte, c’est que le jeu collectif fonctionne. »

Déjà après deux matchs, Carrier prend ses aises dans ses nouvelles couleurs. Jumelé à Kaiden Guhle sur la deuxième paire de l’équipe, il s’est déjà attiré de bons mots de l’entraîneur-chef Martin St-Louis.

« Il est très intelligent et il absorbe beaucoup d’information en peu de temps, a noté St-Louis. On lui a dit de faire confiance à ses instincts et à ses coéquipiers, car il est le genre de joueur qui est capable de le faire. Il est très responsable. Plus il passera de temps avec nous, plus le jeu sera facile pour lui. Mais ç’a déjà l’air facile, car il est très intelligent. »

Bon joueur, Carrier a redirigé les éloges vers Guhle, qui facilite ses débuts avec sa nouvelle équipe, soutient-il.

« Il me fait penser à Mattias Ekholm, avec qui j’ai été jumelé pendant mes deux premières années avec les Predators. Dire ça de quelqu’un de 22 ans, c’est majeur. J’ai été impressionné hier soir et je l’ai encore été ce soir.

« Il gère bien le match, il est intelligent avec la rondelle, il ne se met jamais dans le trouble et il resserre le jeu rapidement. »

Noël en famille

L’échange conclu mercredi entre les Canadiens et les Predators ne pouvait tomber à un meilleur moment pour la famille Carrier.

« Ça fait huit ans qu’on n’a pas eu nos deux fils à Noël avec leurs conjointes. On attendait le moment avec impatience et ça va arriver cette année », s’est réjouie Line, mère d’Alexandre, en entrevue avec LNH.com.

« On ne peut pas demander mieux qu’un retour à Montréal, a renchéri son père Bernard. On a été surpris d’apprendre l’échange, mais on était également très contents. »

Carrier a d’ailleurs évoqué le surréalisme de ce qu’il a vécu, hier soir, lorsque l’équipe venait de rentrer de Detroit et qu’il s’est rendu à son condo de Pointe-St-Charles.

« C’était étrange de revenir dans mon lit du condo, a-t-il conclu. En plus, il y avait un party à l’étage du bas. J’ai dû intervenir. Ce n’était pas un bon début! »

Ni le bruit ni la fatigue ne l’auront empêché de réussir sa rentrée devant ses nouveaux partisans.