NEW YORK – Le mot résonnait aux quatre coins du vestiaire des Rangers de New York.
« Chances » par ci, « chances » par là. Pendant que Mika Zibanejad parlait de chances ratées d’un côté de la chambre, Adam Fox faisait la même chose à l’autre extrémité. Le capitaine Jacob Trouba venait de quitter l’enceinte en tenant à peu près le même discours. Comme une chanson en canon.
« On a eu de bonnes chances, on a saisi des retours, mais on doit trouver une façon d’en mettre quelques autres derrière lui », plaidait Trouba après le revers de 3-2 des siens face aux Panthers de la Floride au Madison Square Garden, jeudi.
Le « lui » en question, c’est Sergei Bobrovsky. Le gardien de la formation floridienne a bien fait en repoussant 25 lancers, mais il n’est pas la raison principale pour laquelle les Rangers se retrouvent désormais en retard 3-2 dans la série.
En fait, les joueurs des Rangers ont vraiment mis le doigt sur le bobo. Leur manque d’opportunisme commence à devenir l’histoire de cette finale de l’Est, et le temps commence à presser.
« On savait que ce serait une série serrée défensivement, a souligné l’entraîneur Peter Laviolette. On avait vu leur façon de jouer en saison, et surtout en séries. On était au courant que ce ne serait pas du jeu ouvert et qu’on n’obtiendrait pas 40 chances de marquer par match.
« Le point étant que l’on doit profiter des chances que nous générons. On n’a pas été capables de le faire. On a eu des occasions, des chances… Ça n’a pas rentré. Et ce match s’est joué sur un but. »