Chez les attaquants comme chez les défenseurs, donc, on constate une baisse massive et systématique du nombre de tirs accordés. Si on voit que les joueurs moins efficaces (Lovejoy, Scuderi, Dupuis) sortent du portrait, l'ampleur du mouvement laisse entendre qu'il y a plus en jeu. Parions que l'entraîneur, qui fut en son temps un spécialiste de ce genre de situations, a su implanter certains changements au système de jeu pratiqué par les Penguins.
La porte s'ouvre-t-elle pour la bande à Crosby?
Le fait est que les Penguins ressemblent de plus en plus à une équipe capable de faire beaucoup de dommages lors des prochaines séries éliminatoires. Outre les Capitals de Washington, le Lightning de Tampa Bay semblait être l'équipe la plus susceptible de pousser jusqu'à la grande finale. Mais Anton Stralman](https://www.nhl.com/fr/news/c-279895816) vendredi soir change la donne. Si les Penguins sont amochés (Malkin ne revient pas avant la fin du mois d'avril, Olli Maatta semble encore une fois sur le carreau), il semble bien que, pour la première fois depuis le départ de Jordan Staal, on ait réussi à construire un fond d'alignement capable de tenir tête à l'adversaire. À voir aller Sidney Crosby ces jours-ci (18 points en 13 matchs en février, 17 en 12 ce mois-ci!), ça pourrait bien suffire.