Ils ont répondu de brillante manière. C'est exactement ce que les Golden Knights n'avaient pas été en mesure de faire quand le vent s'est mis à changer de côté après qu'ils eurent remporté le premier match 6-4.
Peut-être un signe que le destin réserve un autre sort à Perron, cette fois.
« On dirait qu'une défaite en Finale, c'est l'équivalent de cinq ou de 10 défaites et c'est la même chose pour les victoires, a fait valoir le Québécois. La raison pour laquelle c'est difficile de tourner la page, c'est à cause de toute l'émotion qu'il y a à travers ça. Avec deux jours entre les matchs, je crois que ça peut aider.
« On a prouvé qu'on pouvait répondre. Il y a eu des doutes sur notre formation depuis longtemps, c'est correct et on accepte ça. De notre côté, on essaie seulement de se concentrer sur notre jeu et d'aller de l'avant. »
Ce qu'il y a devant, c'est une série au meilleur de trois matchs. Les deux équipes sont au même point qu'au début de la série malgré toute l'énergie qu'elles ont dépensée depuis le début de la série, lundi dernier. Mais en Finale de la Coupe Stanley, on ne se préoccupe pas de ça; l'enjeu est trop grand.
« Il reste neuf jours et trois matchs au maximum à notre saison, a fait valoir Perron. Nous appuyons sur l'accélérateur et nous vidons le réservoir. Nous verrons jusqu'où ça va nous mener. »