Les Sénateurs ont clairement affiché leurs couleurs, la saison dernière, en laissant partir plusieurs éléments importants de l'équipe - le défenseur Erik Karlsson et l'attaquant Mark Stone en tête de lice - pour amorcer une reconstruction. On ne se fait pas de cachette à Ottawa : les séries éliminatoires, ce n'est pas pour demain.
C'est donc sans grande surprise que la formation ottavienne se retrouvait à l'avant-dernier rang du classement général de la LNH au moment de la pause.
Au moins, les recrues et les jeunes joueurs de l'organisation ont pu bénéficier de temps de jeu et ont commencé à se faire les dents dans la grande ligue; c'était là le principal objectif de la formation. Même son slogan « Les jeunes font le travail » (The Kids Are Alright) l'indiquait clairement.
Sous la férule du nouvel entraîneur-chef D.J. Smith, les Sénateurs ont tout de même progressé quelque peu, et ils étaient en voie de surpasser le total de points qu'ils ont amassé au cours des deux dernières saisons (67 en 2017-18, 64 en 2018-19).
Si la reconstruction est loin d'être terminée, elle risque de prendre un tout autre virage au cours de la saison morte puisque le directeur général Pierre Dorion pourrait avoir le luxe de sélectionner deux fois dans le top-10 au prochain repêchage - le choix de l'équipe et celui des Sharks de San Jose, acquis dans l'échange de Karlsson.
Le soleil a brillé…
Identifié comme le centre no 1 de l'équipe dès le début de la saison, Jean-Gabriel Pageau a connu les meilleurs moments de sa carrière au cours des trois premières semaines du mois de novembre.
En inscrivant 10 buts lors des 11 premiers matchs du mois, il s'était même hissé devant Connor McDavid (9) et Patrick Kane (8) au chapitre des buts en novembre. Au cours de cette heureuse séquence, les Sénateurs ont affiché un rendement de 7-4-0. Pageau n'a pu maintenir le rythme jusqu'à la fin du mois - il a conclu novembre avec 11 buts en 16 matchs, et l'équipe, avec une fiche de 8-8-0.