BROSSARD – William Trudeau a l’habitude de passer sous le radar lorsqu’il se présente au camp d’entraînement des Canadiens. Avec l’afflux de jeunes défenseurs talentueux sélectionnés hâtivement au repêchage, l’arrière québécois se doute qu’il ne se retrouvera pas nécessairement sous les projecteurs.
Ça ne l’empêche pas de gérer la situation de brillante façon chaque fois. Il avait bien fait à son premier camp, mais c’est surtout l’an dernier qu’il a laissé une belle carte de visite à la direction. Il est prêt à recommencer.
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« C’est de la motivation pour moi, a-t-il lâché vendredi. Je suis quand même habitué. Ce n’est pas la première fois que je me présente à un camp où les attentes envers moi (sont basses). Je joue à ma façon et j’essaie d’améliorer ce qui allait moins bien dans les années passées. »
Le natif de Varennes n’a pas les mêmes attributs offensifs qu’un Lane Hutson ou qu’un Logan Mailloux. Il n’a pas le statut de cinquième choix au total d’un David Reinbacher, ni le dynamisme sur patins d’un Adam Engstrom. Il a toutefois prouvé qu’il pouvait être un défenseur fiable et robuste chez les professionnels.
« Je suis un défenseur qui répond bien à l’échec avant de l’adversaire, qui prend les bonnes décisions et qui place bien la rondelle, a-t-il décrit. […] Je dois être capable de prouver que je peux bien défendre au plus haut niveau. J’ai gagné du poids et je veux utiliser mon physique encore davantage. »
« On veut qu’il continue à se développer, a renchéri l’entraîneur Martin St-Louis. Je trouve qu’il est capable de jouer une game complète. Il est constant dans tous les départements; le jeu offensif, défensif et la robustesse. Il doit continuer à essayer de compliquer les choses. »