Clayton Keller UTAH

Clayton Keller n’est pas de ceux qui se complaisent.

Le capitaine du Club de hockey de l’Utah est en voie de connaître la meilleure saison de sa carrière offensivement, mais il veut en donner encore plus pour permettre aux siens de se qualifier pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley.

« Peu importe comment je suis, je pense toujours que je peux être meilleur, a affirmé Keller en entrevue avec LNH.com. J’essaie constamment de m’améliorer l’été et pendant la saison; avant les entraînements, après les entraînements, dans la salle de visionnement… »

Keller a récolté 77 points (24 buts, 53 aides) en 69 matchs jusqu’à maintenant cette saison, sa huitième dans la LNH. S’il récolte 10 autres points d’ici la fin du calendrier, il dépassera son sommet personnel de 86, établi en 82 rencontres en 2022-23.

Même à 26 ans, Keller continue de connaître une progression.

« On ne se développe pas en une année; ça prend du temps, des sacrifices et des efforts – et c’est ce que j’aime le plus. J’aime travailler pendant que les autres personnes se reposent. C’est une mentalité que j’ai développée ces derniers étés, alors que nous rations les séries.

« J’ai l’occasion d’améliorer mon jeu, et je peux le faire en compagnie d’excellents joueurs et d’excellentes personnes qui m’aident. Je ne serais rien sans eux. »

L’expérience de Keller en séries éliminatoires se limite à neuf matchs, lorsque les Coyotes de l’Arizona se sont qualifiés dans la bulle en 2020, en pleine pandémie. Cinq ans plus tard, Keller participera peut-être à nouveau au tournoi printanier.

Le Club de hockey de l’Utah (32-27-11) n’accuse que six points de retard sur les Blues de St. Louis, qui occupent le huitième et dernier rang donnant accès aux séries dans l’Ouest. Keller et ses coéquipiers ont l’occasion de réduire l’écart à quatre points dès lundi soir, s’ils l’emportent face aux Red Wings de Detroit (21 h HE; FDSNDET, Utah 16).

« On se bat pour notre survie chaque soir, a illustré l’attaquant vedette. On joue des matchs serrés, la course est serrée. On dirait que chaque équipe devant nous gagne ses matchs. Il faut faire tout en notre possible pour se concentrer uniquement sur notre prochain match, et le reste ira de pair.

« Tout le monde dans ce vestiaire croit l’un en l’autre. On a beaucoup de talent et de bons jeunes joueurs. Ça ne va qu’en s’améliorant. On a définitivement passé l’étape de la reconstruction et on essaie maintenant de passer au prochain niveau. Tout le monde y met du sien et c’est beau à voir. »

Le Club de hockey de l’Utah a joué pour ,500 pendant la majeure partie de la saison avant de connaître une embellie après la pause de la Confrontation des 4 nations. Sa fiche de 8-4-2 pendant cette période lui a permis de revenir au plus fort de la course aux séries. Keller a eu son mot à dire dans ces succès avec une récolte de 17 points (quatre buts, 13 aides).

« Depuis la pause, l’état d’esprit de notre équipe a changé. Ça se voit avec la manière dont on joue, a soutenu le natif du Missouri. On peut être au plus fort de n’importe quel genre de match. On s’ajuste selon la situation; on garde nos avances lorsqu’on mène et on réussit à revenir dans les matchs où on tire de l’arrière par un but ou deux. C’est bien, il faut continuer.

« Il reste encore beaucoup de travail à accomplir. On y va un match à la fois. »

Cette saison, Keller est devenu un leader fort. Son éthique de travail est contagieuse au sein d’une jeune équipe en transition après plusieurs années de reconstruction en Arizona.

« Il est tellement motivé. Il n’en a jamais assez », a vanté l’entraîneur-chef du Club de hockey de l’Utah, André Tourigny. « Si tu lui dis qu’il a une bonne saison, il te dira qu’il en veut plus. Voilà une mentalité de leader. »

Le jeune capitaine tentera de continuer sa lancée lors des 12 derniers matchs de la saison et, peut-être, lors des séries.

« Comme leader, il a su atteindre le prochain niveau, a observé le vétéran Nick Bjugstad. Plus jeune, il s’habituait à la Ligue, et maintenant, il est véritablement le meneur de cette équipe.

« Nous tentons tous de suivre son exemple, son niveau d’énergie et son niveau de compétitivité. »