MANALAPAN, Floride – La LNH a utilisé la première journée de la réunion annuelle des directeurs généraux pour faire le point sur le travail effectué sur les reprises vidéo qui découlent des contestations des entraîneurs afin de continuer à éduquer les DG sur le processus décisionnel de cet élément du jeu.
« C’était éducatif, et nous voulions vérifier où nous en étions par rapport à tous les aspects de la révision vidéo », a expliqué Kris King, vice-président principal des opérations hockey de la LNH. « Ces gars-là comprennent que ce sont des décisions difficiles à prendre et qu’elles sont toutes différentes les unes des autres. Ils ont des différences d’opinions par rapport aux décisions qui ont été rendues sur des jeux qui ont eu lieu dans les matchs de leur équipe, mais le volet éducatif était très important. C’était une bonne manière de vérifier où nous en sommes, en gardant en tête que des matchs très importants s’en viennent. »
La LNH a implanté les contestations des entraîneurs au début de la saison 2015-16, afin de valider la validité de buts qui étaient marqués à la suite de hors-jeux potentiels ou à la suite d’une obstruction sur le gardien. La ligue a depuis ajouté la possibilité de réviser un but qui aurait été marqué à la suite d’un arrêt de jeu raté, et pour renverser une punition pour avoir retardé le match qui a été décernée pour avoir envoyé la rondelle hors de la surface de jeu.
En 2019-20, la ligue a décidé de décerner une punition mineure à l’équipe dont la contestation ne menait pas à un renversement de la décision, ce qui a entraîné une forte diminution du nombre de contestations et de buts qui ont été renversés.
Lundi, la LNH souhaitait obtenir l’avis des DG sur le fonctionnement du processus, s’ils étaient en désaccord avec certains éléments, ou s’ils souhaitaient apporter des changements, légers ou importants.
Les DG ont donc tous regardé les mêmes séquences vidéo dans des séances en sous-groupes, et ils devaient indiquer s’il s’agissait de buts valides ou non strictement en fonction de la contestation de l’entraîneur. Leurs observations seront mises en commun lorsque le groupe sera réuni en entier lors de la réunion de mardi.
« Nous leur avons montré toutes ces vidéos et nous leur avons demandé ce qu’ils en pensaient, et s’il y a quelque chose que nous pouvons améliorer, nous allons le faire. Je pense toutefois que nous sommes en très bonne position de ce côté », a avancé King.
Sans surprise, les révisions concernant les buts marqués à la suite d’une potentielle obstruction sur le gardien devraient faire l’objet de la majorité des conversations mardi. Il s’agit des décisions les plus subjectives.
Afin que fournir un maximum de clarté, la ligue, dans une présentation aux médias qui était très similaire à celle effectuée aux DG, a énoncé les directives qui entourent le processus suivi dans la salle de révision de la LNH afin de déterminer si le but sera accordé ou non à la suite de la contestation pour obstruction sur le gardien.
S’il y a eu contact sur le gardien, était-il délibéré ou accidentel?
Est-ce que le joueur qui entre en contact avec le gardien se trouvait dans le demi-cercle lorsque ce contact s’est produit? Un joueur a le droit de se trouver dans le demi-cercle, tant qu’il permet au gardien de jouer normalement.
Est-ce le patineur qui est à l’origine du contact, ou est-ce le gardien? Est-ce qu’une autre action de la part d’un joueur défensif ou offensif a mené à ce contact ? Est-ce que le gardien a la chance de reprendre sa position afin d’effectuer l’arrêt?