ST-PAUL, Minnesota – Marc-André Fleury a encore cette passion, le feu qui brûle en lui pour recycler son expression. Et ce même feu risque de ne pas s’éteindre à la fin de la saison.
Installé dans un petit bureau du TRIA Rink, le centre d’entraînement du Wild à St. Paul au Minnesota, Fleury a longuement parlé de son avenir et de sa longue carrière lors d’un entretien avec LNH.com. Il y a un élément fort qui ressort de cette conversation de plus de 30 minutes : il n’a pas l’intention de ranger son masque et ses jambières.
« La porte est plus ouverte aujourd’hui pour un retour qu’elle ne l’était au mois de septembre ou au mois d’octobre », a dit Fleury mercredi après-midi.
Il y a quelques mois, le gardien originaire de Sorel sonnait pourtant comme un joueur qui s’apprêtait à vivre ses derniers moments dans la LNH. Quand on lui rappelle cette réalité, il sort son classique sourire avant de placer ses idées dans sa tête.
« Moi aussi, je pensais que c’était ma dernière saison, a-t-il répliqué. Quand on se parlait cet été, je me disais que je me préparais pour une dernière année. Mais ce sentiment a changé. Le camp n’était pas facile. J’avais mal à mes hanches. Nous perdions nos matchs en début de saison. Je ne jouais pas comme je le voulais. J’ai fini par mieux me sentir et j’ai recommencé à bien jouer. J’ai retrouvé le plaisir de jouer. Pour les premiers mois, je ne trouvais pas ça le fun. J’avais mal à mes hanches et l’équipe en arrachait.
« Quand j’ai joué à Montréal à la mi-octobre, je restais très honnête. J’avais dit que j’étais pour attendre à la fin de la saison pour décider de mon avenir. J’avais invité ma famille et mes amis au cas où ce soit mon dernier match au Centre Bell. »