J'ai été surpris dans un sens que ce ne soit pas l'entraîneur Dave Hakstol qui perde son poste. Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais c'est probable qu'on ait demandé à Hextall de changer d'entraîneur et qu'il s'y soit opposé.
Avant d'aller plus loin, sachez que je voue du respect pour Hextall. Il était l'adjoint du directeur général des Kings de Los Angeles, Dean Lombardi, et il a recommandé qu'on m'engage avant la saison 2011-12. Ça m'a permis de gagner la Coupe Stanley avec les Kings en 2012.
La philosophie qu'il préconisait, qui était de faire confiance aux jeunes et de bâtir l'équipe à l'interne par le biais du repêchage, est très louable. C'est la bonne façon de faire. Après un temps, quand ça ne fonctionne pas, le problème n'est peut-être pas les joueurs, mais le gars derrière le banc. Les jours de Hakstol sont très probablement comptés parce que le remplaçant de Hextall voudra possiblement miser sur un entraîneur de son choix.
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Les Flyers sont une très bonne équipe, avec de bons jeunes et de bons vétérans. Claude Giroux et Jakub Voracek sont de bons leaders, mais ils ne rajeunissent pas. Les Flyers doivent gagner tout de suite, pas dans trois ou cinq ans. Dans le hockey d'aujourd'hui, une équipe peut rapidement faire tourner le vent.
Ce qui me désole, c'est de voir les Flyers se sortir du groupe des meilleures de la LNH. L'organisation possède une tradition d'excellence. Quand je portais les couleurs de l'équipe, nous n'avions raté les séries éliminatoires que deux fois dans les années 2000 et c'était une grande déception, un échec. On faisait partie de l'élite de la LNH et les dirigeants plaçaient la barre haute. Ils ne ménageaient pas les efforts et l'argent afin que nous soyons très compétitifs à chacune des saisons.
Au cours des dernières saisons, ça m'agaçait à chacune de mes visites à Philadelphie de voir des sièges inoccupés au Wells Fargo Center. Je trouvais ça quelque peu alarmant. Je n'avais jamais vu ça en 10 ans là-bas comme joueur. Il faut raviver l'intérêt pour les Flyers dans la ville.
Chapeau Alex
Je veux donner un coup de chapeau à Alex Chiasson qui fait flèche de tout bois dans l'uniforme des Oilers d'Edmonton. Alex est rendu à 10 buts après seulement 17 matchs. Le gars était sans contrat quelques jours avant le début de la saison quelques mois après avoir gagné la Coupe Stanley avec les Capitals de Washington.
Je connais un peu Alex pour avoir chaussé les patins avec lui pendant quelques étés dans la région de Québec. J'ai toujours trouvé qu'il possédait de belles aptitudes et qu'il était plus qu'un joueur de troisième ou de quatrième trio.