MONTRÉAL – Derek Lalonde a grandi assez près de Montréal pour savoir qu’il y a quelque chose de spécial dans l’air quand les joueurs locaux affrontent les Canadiens.
L’entraîneur des Red Wings de Detroit, un natif du village de Brasher Falls dans l’état de New York, a décidé de s’en servir à bon escient en envoyant les attaquants Joe Veleno, Daniel Sprong et David Perron sur la glace pour la première mise au jeu, samedi.
« Cet effet est bien réel, je vous l’assure, a observé le pilote. J’ai bien aimé pouvoir envoyer les trois produits locaux au début du match, et deux d’entre eux ont fini par marquer. C’est toujours important. J’ai grandi à 90 minutes d’ici, et je sais que c’est spécial pour eux de fouler cette glace devant leurs proches. »
Veleno a ouvert la marque après 7:21 de jeu et sa célébration ne laissait aucun doute sur sa joie d’inscrire le deuxième but de sa carrière au Centre Bell. Il s’agissait de sa sixième réussite de la saison, sa plus importante sans aucun doute.
Parce qu’il y avait l’effet « montréalais », certes, mais il y avait également une motivation supplémentaire.
« C’est le premier match que ma grand-mère me voyait jouer dans la LNH, a-t-il lancé dans le vestiaire après la victoire de 5-4 des siens en prolongation. Je pense que la dernière fois qu’elle m’avait vu jouer, c’était à ma première année junior. Ça fait longtemps, car elle ne sort pas très souvent de chez elle.