MANALAPAN, Fl – Les directeurs généraux de la LNH ont reçu un rapport à propos de l’état de la LNH lundi lors de la journée d’ouverture de leur réunion de trois jours. En résumé : les buts sont en hausse, les tirs de barrage en baisse et la compétition est serrée.
Aucun DG n'a suggéré d'apporter des changements aux règlements, a noté le vice-président principal des opérations hockey de la LNH, Colin Campbell
« J'ai assisté à de nombreuses réunions dans le passé lors desquelles il y avait un gros problème à résoudre ou une question brûlante », a dit le directeur général des Oilers d'Edmonton Stan Bowman. « Je ne pense pas que ce soit le cas cette année. Nous allons parler d'un tas de choses différentes, mais je pense que l'état du sport est excellent. »
Au cours des 1064 premiers matchs de la saison, les joueurs de la LNH ont marqué en moyenne 6,0 buts par match. La Ligue devrait atteindre une moyenne de 6,0 buts par rencontre ou plus pour une quatrième saison consécutive, une première en trois décennies.
Il s'est marqué 77,8 % des buts à forces égales, ce qui pourrait être le pourcentage le plus élevé depuis celui de 78,5 % en 1972-73. En avantage numérique, le taux de conversion est de 21,6 %, ce qui pourrait être le plus important depuis celui de 22,2 % en 1985-86. Finalement, le pourcentage de tirs combiné des joueurs est de 10,5 %, ce qui pourrait là encore être le meilleur depuis 1993-94, alors qu'il était de 10,7 %.
Le directeur général des Stars de Dallas Jim Nill a expliqué qu'il s'agissait d'une combinaison de facteurs : les changements de règlements qui ont été mis en place au cours des dernières années, ce qui a permis aux joueurs d’être libres devant le filet, par exemple, et un niveau de talent qui n'a jamais été aussi élevé.
« C'est difficile d'être un gardien de but de nos jours », a souligné Nill.
La LNH continue d'avoir plus de matchs décidés en prolongation de cinq minutes et moins en tirs de barrage.
La Ligue est passée d'une prolongation à 4-contre-4 à une prolongation à 3-contre-3 en 2015-16. Il y a deux saisons, 69 % des matchs qui ont nécessité du temps supplémentaire se sont terminés en prolongation, un record. La saison dernière, ce pourcentage était de 70 %, un autre record. Au cours des 1064 rencontres de la présente saison, ce pourcentage a été de 74 %, ce qui devrait donc être une nouvelle marque. Il n'y a eu que 56 fusillades, ce qui devrait devenir le plus petit nombre au cours d'une saison de 82 matchs si la tendance se maintient.
« Nous allons discuter pour voir où nous en sommes, mais les résultats sont encourageants », a dit Nill.
La LNH a expérimenté les prolongations à 3-contre-3 d'une durée de 10 minutes lors du tournoi à la ronde de la Confrontation des 4 nations. Deux matchs ont nécessité une prolongation, et ils se sont tous terminés en moins de deux minutes.
Mais il ne semble y avoir de la demande pour que les prolongations soient plus longues lors de la saison régulière de la LNH.
« Nous avons évidemment examiné la question et nous en avons parlé de manière informelle », a expliqué Campbell. « En regardant les périodes de surtemps lors des 4 Nations, c'était intéressant de voir certaines des choses qui en sont ressorties, mais ça ne mènera pas à un changement de règlement, non ».
La compétition est des plus relevées dans la LNH, tant au niveau des matchs qu'au niveau du classement.
Sur les 1064 premières parties de la saison, 75 % ont été considérées comme des « matchs serrés » - décidés par un but ou deux buts incluant un inscrit dans un filet désert - ce qui représente le pourcentage le plus élevé de l'histoire de la LNH.
Le pointage a été égal ou avait un écart d'un but pendant 42:49 du match en moyenne. Le gardien a été retiré en moyenne pendant 1:13 dans les 10 dernières minutes de la troisième période. Il s'est marqué 432 buts dans un filet désert, ce qui est en voie de battre le record de 476 de 2021-22.
Il n'est donc pas étonnant que 42 % des matchs aient été gagnés par une remontée, et que 10 % aient été remportés grâce à une remontée de plus d'un but. Chaque club a remporté plusieurs victoires en venant de l'arrière en troisième période.
Dans l'Association de l'Est, 14 équipes se sont retrouvées en position pour participer aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley depuis le 28 novembre, et huit équipes ont occupé une place de quatrième as depuis le 1er janvier. L'écart entre la dernière équipe repêchée et la première hors des séries a été de deux points ou moins pendant 97 % de la saison.
Dans l'Ouest, cet écart a été de trois points ou moins pendant toute la saison et d'un point ou moins pendant 86 % de la campagne.
Les DG ont également reçu un rapport sur l'impact de la Confrontation des 4 nations.
Les matchs ont attiré en moyenne 6,5 millions de téléspectateurs en Amérique du Nord, soit une augmentation de 256 % par rapport au tournoi précédent, la Coupe du monde de hockey de 2016. La victoire de 3-2 du Canada en prolongation contre les États-Unis le 20 février a été regardée en moyenne par 16,1 millions de téléspectateurs en Amérique du Nord.
Le tournoi a également généré des chiffres impressionnants sur les médias numériques et sociaux.
« Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas essayer d'améliorer les choses », a dit Bowman. « Mais je dirais, si vous me demandez de résumer ce que j'en pense, je pense que les choses se passent à merveille présentement. Heureusement, nous n'avons pas de gros problèmes à résoudre. »