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L'élargissement de la révision vidéo, le renforcement de la sécurité des joueurs et des mesures pour favoriser l'attaque sont ce qui ressort le plus des changements aux règlements qui sont en vigueur cette saison.

« Nous voyons cela comme un processus évolutif », a déclaré le commissaire de la LNH Gary Bettman.
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La Ligue utilisera la révision vidéo pour permettre aux arbitres de revoir n'importe quelle punition majeure ou inconduite de partie, à l'exception des bagarres, histoire de déterminer si la punition est confirmée ou si elle doit être réduite à une pénalité mineure.
L'arbitre n'a pas le pouvoir d'annuler complètement une punition majeure ou une inconduite de partie.
Les arbitres pourront également revoir les punitions mineures doubles pour bâton élevé afin de déterminer si la décision est la bonne ou si la pénalité doit être annulée, dans le cas où le bâton d'un coéquipier est celui qui cause l'infraction plutôt que celui d'un adversaire.
« Tu ne veux pas que l'issue de la saison d'une équipe soit décidée par une punition pour un jeu qui est une infraction en apparence, mais qui, au final, serait un accident ou aurait été causé par un joueur de la même équipe », a fait valoir l'attaquant des Jets de Winnipeg Adam Lowry.
Une troisième catégorie a été ajoutée au règlement sur la contestation des entraîneurs, ce qui leur donne le pouvoir de contester des buts survenus après des jeux en zone offensive qui auraient dû être arrêtés, mais qui ne l'ont pas été.
Les entraîneurs pouvaient déjà contester les buts inscrits après un hors-jeu non appelé ou après qu'il y ait eu de l'obstruction sur le gardien.
Cela dit, les entraîneurs devront peser les conséquences de toutes leurs contestations, car s'ils ont tort, leur équipe écopera une punition mineure pour avoir retardé la partie. Les mauvaises contestations subséquentes seront passibles d'une pénalité mineure double. Il n'y a pas de limite au nombre de contestations.
Auparavant, une pénalité mineure était décernée lors d'une contestation pour hors-jeu ratée. Les équipes perdaient leur temps d'arrêt pour une contestation ratée dans un cas d'obstruction sur le gardien.
Les révisions vidéo dans la dernière minute de jeu et en prolongation seront toujours gérées par la salle de révision de la LNH à Toronto.
« Ils ont placé la barre haut », a déclaré l'entraîneur des Devils du New Jersey John Hynes. « Même s'ils ont ajouté le nombre de contestations possibles, les conséquences sont plus grandes, ce qui signifie qu'ils veulent éviter les contestations le plus possible. »
La contestation pour obstruction sur le gardien continuera d'être celle qui causera le plus de maux de tête aux entraîneurs, car c'est la décision la plus subjective qui peut être contestée, et maintenant, la LNH y attache le risque d'une pénalité si les entraîneurs ont tort.
« Il va y avoir quelques problèmes, j'en suis certain », a avancé l'entraîneur des Hurricanes de la Caroline Rod Brind'Amour. « Mais on s'approche d'une situation où les bonnes décisions seront prises, et c'est ce que tout le monde veut. »
La Ligue a également amélioré la règle sur les casques dans l'optique d'augmenter la sécurité des joueurs.
Un joueur qui perd son casque sur le jeu se verra décerner une pénalité mineure s'il ne retourne pas au banc ou s'il ne remet pas son casque correctement dans un délai raisonnable, qui sera déterminé par les officiels.
« Ils font de leur mieux pour nous garder en sécurité le plus possible sans affecter le déroulement de la rencontre, a noté Lowry. J'aime qu'ils laissent le soin aux arbitres de juger une telle situation. »
Il y a eu une série d'ajustements dans les règlements pour générer plus d'offensive.
La mise en jeu demeurera en zone offensive, même si l'équipe en attaque est responsable d'avoir envoyé la rondelle chez les spectateurs. Auparavant, les mises en jeu demeuraient en zone offensive seulement quand la rondelle quittait la surface de jeu après avoir été dirigée au filet.
Les équipes en défensive ne pourront pas procéder à des changements si leur gardien immobilise la rondelle sur un tir provenant de l'extérieur de la ligne rouge ou si l'un de leurs joueurs cause un arrêt de jeu en déplaçant involontairement le filet. Les arbitres n'accepteront pas les temps d'arrêt et n'iront pas en pause publicitaire dans de telles situations.
L'équipe en attaque pourra choisir le cercle dans lequel elle veut procéder à la mise en jeu après un dégagement refusé, une rondelle immobilisée par un gardien après un tir depuis l'extérieur de la ligne rouge, un déplacement du filet par un joueur défensif ou au début d'un jeu de puissance.
\ Avec la contribution des journalistes NHL.com Tim Campbell et Tom Gulitti*