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Avec la saison 2019-20 de la LNH interrompue depuis le 12 mars en raison des inquiétudes entourant le coronavirus, LNH.com revient sur la campagne de chacune des 31 équipes de la Ligue.

Aujourd'hui, les joueurs des Oliers d'Edmonton qui ont retenu l'attention chez les poolers avant la pause :

La valeur sûre

Il est difficile de choisir parmi l'incroyable duo de Leon Draisaitl et Connor McDavid dans cette catégorie, mais l'attaquant allemand a démontré cette saison qu'il était encore en pleine progression à l'âge de 24 ans. Après avoir amassé 70 points en 2017-18, il a fait passer sa récolte à 105 points l'an dernier, et il en avait amassé 110 en 71 matchs cette saison avant la pause des activités de la LNH.

S'il avait maintenu le même rythme de production, il aurait terminé la campagne avec 127 points. Depuis la saison 1996-1997, un seul joueur a fait mieux dans la LNH, Nikita Kucherov avec une récolte de 128 points l'an dernier. C'est très encourageant pour la suite de sa carrière.

EDM@NSH: Draisaitl inscrit quatre buts dans le gain

Surtout, Draisaitl a prouvé qu'il n'avait pas besoin de McDavid pour produire. Les deux joueurs ont été séparés à partir de la mi-saison, et il en a profité pour amasser 47 points en 28 rencontres, soit un rythme de production plus élevé que lorsqu'il évoluait avec McDavid. Et lorsque le capitaine est tombé au combat pendant six matchs, Draisaitl a récolté 12 points en six matchs à titre de leader du club.

La surprise

Évoluer sur le même trio que Connor McDavid, ça ne change pas le monde, sauf que…

Parlez-en à Zack Kassian. Le robuste attaquant s'est retrouvé en compagnie de Connor McDavid pendant la majeure partie de la saison. Sa tâche : créer de l'espace pour le numéro 97. C'est ce qu'il a été en mesure de faire, ce qui a été payant puisque Kassian a amassé 34 points en 59 matchs, battant ainsi son sommet en carrière qui était de 29 points en 73 parties, réalisé en 2013-14, sa première saison complète dans la LNH.

Kassian a aussi atteint le cap des 15 buts, égalant son record personnel qu'il avait enregistré lors de la saison précédente. Il est d'autant plus payant pour les poolers puisqu'il a terminé deuxième pour les mises en échec chez les Oilers et premier pour les minutes de pénalité. Si seulement il avait été en mesure d'éviter les suspensions, il aurait été une des grandes surprises de la saison dans la LNH.

La déception

Chaque année, on se mord les doigts à Edmonton en se souvenant que l'équipe a échangé l'attaquant Taylor Hall aux Devils du New Jersey en juin 2016 en retour du défenseur Adam Larsson. Non seulement Hall a-t-il gagné le trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe, par la suite, mais les performances de Larsson sont à la baisse depuis la transaction.

Cette régression s'est poursuivie en 2019-20 pour Larsson, qui n'a amassé qu'un but et cinq passes en 49 parties. Cette production équivaut à un total de 10 points sur une période de 82 matchs, soit la moitié de ce qu'il avait été en mesure d'amasser en 2018-19. Au-delà de la feuille du marqueur, Larsson n'est maintenant que le quatrième défenseur le plus utilisé à Edmonton. À sa défense, le Suédois a été victime d'une fracture du péroné lors du premier match du calendrier - qu'il a tout de même terminé - et il a raté les 22 matchs suivants, ce qui a assurément nui à sa performance globale cette saison.