Juraj Slafkovsky, qui a été le premier choix au total du Repêchage de la LNH 2022 par les Canadiens de Montréal, a accepté de partager mensuellement avec LNH.com les dessous de sa vie de hockeyeur professionnel. Pour une troisième année déjà, il discute de sa saison sur la glace, mais aussi de ses expériences à l'extérieur de la patinoire.
Bonjour à vous tous,
Je viens d’arriver à ma chambre d’hôtel à Philadelphie après un court vol en provenance de St. Louis. Après une difficile défaite contre les Blues (6 à 1), nous avons tenu un bon entraînement à St. Louis avant de nous diriger vers la Pennsylvanie en fin d’après-midi mercredi.
Depuis le retour de la Confrontation des 4 nations, j’ai le sentiment que je joue du meilleur hockey. Avant la pause, je n’étais pas où je le souhaitais. J’ai choisi de jouer d’une façon plus physique et de mieux utiliser mon gabarit. On dirait que mon jeu a fini par cliquer. J’ai marqué deux buts à mes deux premiers matchs au retour (contre les Sénateurs et les Hurricanes) et j’ai rapidement gagné en confiance. Je me sens mieux sur la glace depuis quelques semaines.
Quand je suis plus robuste, je trouve que j’ai plus d’espace sur la patinoire. Il y a plus d’ouvertures pour moi. Avec plus d’espace, je profite aussi d’un peu plus de temps. J’ai donc la chance de décocher plus de tirs (43 tirs à ses 14 derniers matchs, comparativement à 71 tirs à ses 53 premiers matchs). Dernièrement, je cherche moins la passe comme première option dans des endroits où je peux utiliser mon tir. Je me fais plus confiance et je me sers mieux de mon tir.
Je peux vous offrir un exemple. Lors du match contre l’Avalanche du Colorado (revers de 5-4 en tirs de barrage le 22 mars), Nick Suzuki tapait sur la glace avec son bâton et il me disait de lui passer la rondelle, mais je sentais que j’avais une bonne ligne pour décocher un bon tir. Je pouvais lui donner la rondelle puisque Nick était assez ouvert. Mais le meilleur jeu possible était d’y aller d’un tir puissant. C’était le bon choix puisque j’ai réussi à déjouer Mackenzie Blackwood. Comme Martin nous dit souvent, il ne faut pas juste se contenter d’un bon jeu, mais trouver des façons de faire le meilleur jeu possible.