Parce que oui j'ai le sentiment d'avoir réalisé des progrès dans tous les aspects du jeu dans lesquels je dois faire mieux. Et que je dois continuer de faire de mieux en mieux.
En dehors du hockey, j'ai emménagé dans une famille d'accueil quelques journées seulement avant le récent voyage de quatre matchs de l'équipe, à la fin d'octobre. Je ne suis resté que trois ou quatre jours avec eux. C'est une super famille et une belle maison. Je n'ai pas besoin de plus.
Mes nouveaux parents adoptifs ont trois grands enfants qui vont à l'université. Je suis donc pratiquement seul avec eux. Je peux cuisiner. Je suis habitué à préparer mes plats pour être resté seul en Europe au cours des dernières années, mais ils font passablement tout pour moi jusqu'à maintenant. Mais j'arrive à peine.
Mes moments libres à Montréal, je les passe avec les « boys ». Nous sortons assister à des spectacles ou manger dans les restaurants. Je suis d'ailleurs retourné au restaurant italien que j'avais découvert lors du repêchage en juillet. C'était encore délicieux. J'aime bien ce resto.
Mon père a pu venir me visiter pour mes débuts dans la LNH. Cette semaine, ce sera la première visite de ma mère. Je ne sais pas quelle journée au juste elle arrivera, mais j'ai très hâte de la revoir.
Sinon je parle à mes parents au téléphone tous les deux jours à peu près, parfois tous les jours. Ils m'appellent ou bien je les contacte par « Facetime » pour prendre des nouvelles d'eux et de ma sœur.
Ce lundi, avant notre départ pour Detroit, j'ai rencontré une équipe de jeunes hockeyeurs de mon pays qui est de passage au Québec.
Ce n'est pas une équipe qui joue dans une ligue organisée, mais une sélection qui participe à des tournois un peu partout. La plupart des jeunes proviennent de ma ville natale, Kosice, et des environs. C'était le fun de les rencontrer ici.
Ils m'ont posé des questions du genre: « Quel est le flex de mes bâtons? ». C'était amusant. Je leur ai simplement dit de travailler fort et d'avoir du plaisir.