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En raison de la situation mondiale liée à la crise du coronavirus, les prochaines semaines risquent d'être plutôt longues pour la population. C'est pourquoi LNH.com vous offre son palmarès des meilleurs divertissements lorsqu'on est isolé à la maison.
Après avoir fait la liste des 10 meilleurs films de hockey francophones la semaine dernière, nous nous tournons maintenant vers nos amis anglophones et leurs meilleurs opus.

10. Suspense en prolongation (Mort subite en France)

Suspense en prolongation est-il un film de hockey? Si l'acteur principal se retrouve dans le rôle du gardien de but lors du septième match de la Finale fictive de la Coupe Stanley 1995 entre les Penguins de Pittsburgh et les Blackhawks de Chicago, nous n'avons pas le choix de dire oui.
Jean-Claude Van Damme nous offre un thriller à la Die Hard (en beaucoup moins bon), lors duquel un père de famille et directeur des incendies du Civic Center de Pittsburgh doit combattre un groupe de terroristes qui ont pris en otage le vice-président des États-Unis dans l'aréna, où plusieurs bombes ont été installées.
Rien de moins.
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Van Damme en vient même à enfiler l'équipe du gardien (fictif) Brad Tolliver, et à jouer lors du match en remplacement de Ken Wregget. D'ailleurs, plusieurs joueurs des Penguins et des Blackhawks ont participé au film, dont Luc Robitaille, qui marque le but qui envoie tout le monde en prolongation… et retarde l'explosion de l'aréna.
La plus grande utilité du film est de nous rappeler que le toit du Civic Arena de Pittsburgh pouvait s'ouvrir et permettre la tenue d'événements en plein air.

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9.D3 : Les Mighty Ducks

Le troisième opus de la série de film des Mighty Ducks (Jeu de puissance, Les Petits championsen France) est le moins intéressant des trois, et pourtant, le plus réaliste.
Après avoir gagné la médaille d'or des Jeux Goodwill junior, les Ducks sont tous acceptés dans une école secondaire privée. On pourrait croire qu'après avoir été les meilleurs joueurs au monde, les Ducks, même s'ils sont plus jeunes, seraient plus talentueux que l'équipe de joueurs plus âgés d'une école secondaire… mais non.
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Les Ducks doivent accepter de changer de nom et de devenir des Warriors, en plus d'être impliqués dans une rivalité avec leurs compagnons d'école plus âgés.
Ils doivent aussi s'habituer à jouer sans leur entraîneur Gordon Bombay, qui a été remplacé par Ted Orion. Un entraîneur dur qui leur demande de mieux jouer en… défensive. L'horreur!
En matière de scènes de hockey, tout est supérieur aux deux premiers films, et, enfin, quelqu'un s'est aperçu que Julie Gaffney est une bien meilleure gardienne que Goldberg.
Malgré tout, la magie des deux premiers films ne fait pas autant effet.

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8. Mystery, Alaska

Des joueurs d'une ligue amateur en plein air dans un village de l'Alaska peuvent-ils rivaliser avec les Rangers de New York? Il semblerait que oui, selon le film Mystery, Alaska.
Chaque samedi, des joueurs du village s'affrontent sur la patinoire du lac gelé de leur municipalité, sans bandes et avec des règlements différents de la LNH.
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Mais, après que leur histoire ait été racontée dans le magazine Sports Illustrated, un match contre les Rangers de New York est organisé. Les joueurs de Mystery feront honneur à leur village.
Une histoire à la David et Goliath.

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7. Goon

Un jeune homme pas très futé et qui n'a jamais joué au hockey devient par accident le dur à cuire d'une équipe semi-professionnelle de hockey, avant de faire le saut dans l'équivalent de la Ligue américaine de hockey.
C'est là l'histoire de Goon, où l'acteur Sean William Scott joue le rôle de Doug Glatt, qui devient une légende pour ses capacités à se battre. Il parvient même à donner une leçon à un certain Georges Laraque!
Les producteurs du film ont compris la recette de Slap Shot. Plusieurs bons gags, malgré une histoire mince, et surtout, une traduction en Québécois en font un bon film.

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6. D2 : Les Mighty Ducks

Gordon Bombay (Emilio Estevez) doit être le meilleur entraîneur de développement qui existe. Deux ans après avoir pris le contrôle d'une équipe de joueurs pee-wee qui ne savaient pas patiner, Bombay leur a permis de devenir les meilleurs joueurs de hockey aux États-Unis!
Le deuxième film des Mighty Ducks est le plus invraisemblable de la trilogie, mais aussi celui qui nous a peut-être le plus marqués. Les acteurs sont plus vieux, et leur jeu est meilleur que lors du premier. L'histoire est aussi à plus grand déploiement (et budget) que le premier film. On voit d'ailleurs plusieurs vedettes de la LNH, dont Luc Robitaille (encore lui!)
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Mais, soyons sérieux. Une pénalité pour lasso élevé? Changer d'uniforme en plein match? Se faire démolir par l'Islande, un pays qui n'avait aucun aréna intérieur au moment où le film a été tourné? Un joueur qui ne sait pas freiner? Wayne Gretzky, un Canadien, qui encourage l'équipe américaine? S'il vous plaît.
Et je ne veux même pas commencer à parler du lancer coup de poing de Russ Tyler.

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5. Youngblood

Dean Youngblood (Rob Lowe), un jeune homme de 17 ans, se joint aux Mustangs de Hamilton, dans le hockey junior canadien, et rêve de la LNH.
Malheureusement, Youngblood, malgré tout son talent, n'est pas assez physique pour le niveau de jeu. Le reste de la saison lui permettra de devenir un homme, surtout à la suite de la blessure majeure subie par son coéquipier Derek Sutton, joué par Patrick Swayze.
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Plusieurs gros noms du cinéma ont participé au film. Outre Lowe et Swayze, il y a Keanu Reeves, qui joue le rôle du gardien des Mustangs. C'était bien avant La Matrice et Clanches! Mais il y a aussi deux joueurs de la LNH au sein des Mustangs. Steve Thomas, des Maple Leafs de Toronto, et Peter Zezel, des Flyers de Philadelphie, avaient obtenu de très petits rôles.

4. Red Army

Red Army est l'un des meilleurs documentaires sur le hockey jamais produit. À travers l'histoire de Vyacheslav Fetisov, particulièrement généreux devant la caméra, on comprend toute la lourdeur qui entourait l'équipe nationale soviétique sous les ordres de Viktor Thikonov.
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De l'entraînement 12 mois par année à l'impossibilité de voir leur famille, les joueurs de l'URSS ont vécu l'enfer afin de permettre au pays de dominer la planète en hockey. On comprend aussi pourquoi plusieurs ont fait le saut en Amérique du Nord pour jouer dans la LNH avant même que ne tombe le rideau de fer.
Un must pour tout amateur de hockey.

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3. Jeu de puissance (Les Petits champions en France)

Si les deux films nommés précédemment dans la trilogie des Mighty Ducks tournent autour des joueurs, le premier opus est d'avantage centré sur l'entraîneur-chef Gordon Bombay, qui est forcé par la cour à entraîner une équipe de hockey pee-wee du Minnesota en guise de travaux communautaire.
Cette équipe, composée de jeunes enfants défavorisés qui savent à peine patiner, le forcera à redevenir un peu plus humain, lui qui avait adopté une attitude acerbe depuis des années. Il devra même confronter son ancien entraîneur du temps où il était enfant.

VAN@ANA: Cast of The Mighty Ducks drop first puck

Il s'agit d'une excellente comédie pour les enfants en ces moments plus difficiles sur la planète.
Le succès du film aura un impact sur la LNH. Une année plus tard, Disney, qui a obtenu une concession de la Ligue à Anaheim, nommera l'équipe les Mighty Ducks. Le chandail de l'équipe apparaît d'ailleurs dans le deuxième film.

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2. Miracle

L'équipe nationale américaine de 1980 a choqué la planète en battant l'URSS lors des Jeux olympiques de Lake Placid, en route vers la médaille d'or. Une performance incroyable de joueurs universitaires contre la puissante machine rouge.
Le film racontant cette histoire est tout aussi bon. Kurt Russell est brillant dans le rôle de l'entraîneur-chef Herb Brooks. Une des rares vedettes dans ce film où la majorité des joueurs étaient interprétés par des acteurs moins connus. C'est peut-être une des forces du film, qu'aucun des joueurs ne prenne l'ascendant sur un de ses coéquipiers.
Et surtout, quel discours d'avant-match!
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Quelques anciens de la LNH ont participé au tournage, dont Sasha Lakovic dans le rôle du capitaine de l'URSS Boris Mikhailov.
Ce qui est assurément une des forces de cette production, c'est la qualité des scènes de hockey, les meilleures, tout film de hockey confondus, ce qui aide énormément au réalisme. Un film à revoir encore, et encore, et encore, et encoure.

1. Lancer frappé

À qui sont les Chiefs?
Aucun film n'a marqué davantage le hockey que Lancer frappé, communément appelé Slap Shot, et il a été en mesure de le faire dans deux langues.
C'est l'histoire d'une équipe d'une ligue mineure, les Chiefs de Charlestown, qui se tourne vers la violence pour gagner des matchs. Un classique grâce au joueur-entraîneur Reggie Dunlop (Paul Newman), aux trois frères à lunettes, les Hanson, et des répliques qui résonnent encore aujourd'hui.
Il s'agit probablement du plus québécois des films américains, et ce, pour trois raisons.
La première est que le film a été l'un des premiers traduits avec l'accent québécois pure laine. Les répliques sont donc tout aussi savoureuses en anglais qu'en français… si bien que certains pensent qu'il s'agit d'un film québécois.
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La deuxième est que plusieurs Québécois jouaient dans le film, à commencer par Yvon Barrette et Yvan Ponton, qui campaient les rôles de Denis Lemieux et Jean-Guy Drouin, mais aussi Allan Nicholls, un Montréalais, dans le rôle de Johnny Upton. De plus, plusieurs des joueurs-acteurs étaient aussi des francophones qui évoluaient dans le circuit qui a servi d'inspiration au film, la North American Hockey League.
Et la troisième, c'est que l'histoire du film est grandement inspirée de celle des Jaros de la Beauce, qui évoluaient dans la NAHL. Les frasques des joueurs des Chiefs, ce sont en fait celles de ce club de Saint-Georges-de-Beauce, au Québec. Le frère de l'auteure du film, Nancy Dowd, évoluait pour les Jets de Johnstown, l'équipe qui a prêté ses couleurs aux Chiefs. Il a raconté à sa sœur les folles anecdotes des Jaros, qui ont ainsi été racontées au cinéma.
Deux autres films ont suivi plus tard, Lancer frappé 2 et 3, mais nous vous conseillons fortement de passer votre tour. Ça ruinerait la magie.