« Ça fait chaud au cœur de voir ce club-là, a dit St-Louis. Mon père a manqué notre match samedi pour aller les encourager à Québec. On ne peut pas imaginer ce qu'ils doivent traverser présentement. L'accueil est chaleureux pas juste à Québec, mais dans toute la province.
« Je suis content de les avoir rencontrés aujourd'hui et de leur avoir donné un moment pour qu'ils oublient un peu ce qui se passe dans leur pays. »
Ils peuvent se changer les idées, mais ils n'oublient assurément pas.
Pendant leur match contre la Roumanie, ils avaient accroché un drapeau ukrainien derrière leur banc : dans la portion jaune, ils avaient inscrit le nom des pères qui sont toujours au combat. Dans la portion bleue, le nom des pères tombés sur le champ de bataille. De ceux qui sont désormais au ciel.
« C'est terrible, a observé Rafaël Harvey-Pinard. Tu m'en parles et j'ai des frissons. Ce sont des moments que personne ne veut vivre. Eux l'ont vécu et sont encore là-dedans aujourd'hui. C'est dommage de voir que des situations comme ça se produisent encore aujourd'hui. On est là pour eux et on les soutient. »
« Nous savons tous ce qui se passe là-bas, a affirmé Mike Matheson. Je ne dirai pas que l'on comprend ce qu'ils vivent parce que ce serait un peu ignorant, mais nous pouvons faire de notre mieux pour les aider à penser à autre chose pour un petit moment. J'espère que nous pourrons leur offrir un bon spectacle. »