« J'essaie de me contenir parce que nous sommes proches de réaliser quelque chose de grandiose, a-t-il insisté. Chacun doit rester concentré sur son jeu, sur ce qu'il peut contrôler. »
Maroon a dit qu'il n'a pas eu beaucoup d'interactions avec les partisans depuis le retour des Blues au Missouri.
« L'effervescence est palpable en ville. Ce sera un gros samedi, avec le match de baseball des Cardinals contre les Cubs de Chicago et notre match. Il y aura plus de 100 000 personnes au centre-ville de St. Louis. C'est une ville qui a besoin de ça, qui ne l'a pas toujours eu facile. C'est ce qu'il lui faut pour lui redonner de la vigueur. »
L'entraîneur Craig Berube a reconnu que le danger qui guette ses troupiers au début du match no 3 est de céder à une trop grande charge émotive.
« Nous parlons continuellement avec les joueurs de l'importance de maîtriser nos émotions, peu importe dans quel amphithéâtre nous jouons », a indiqué Berube.
« Ce sera encore plus important de le faire, samedi, a-t-il ajouté. C'est formidable pour la ville. Les partisans ont patienté pendant longtemps et je suis très heureux pour eux.
« Pour nous, ça n'a pas d'importance que nous jouions à la maison ou à l'étranger parce que nous devons jouer de la même façon. Nos partisans sont habitués au style très combatif que nous déployons depuis le début de la saison et ça les garde très impliqués dans l'action. Nous devons foncer et passer beaucoup de temps en zone adverse. »