Binnington a affiché un brin d'exaspération en deuxième période, en poussant légèrement son opposant Tuukka Rask au moment de le croiser. Le geste n'a pas été accidentel.
« C'était 4-0 et j'étais mécontent, a relaté Binnington. J'ai réagi de cette façon. C'est une longue série. C'est quelque chose que j'ai fait et la page est tournée. »
Binnington a rappelé que l'équipe a l'habitude de rapidement faire oublier une mauvaise performance. Jusqu'à maintenant, la Finale de la Coupe Stanley se déroule sensiblement de la même façon que la finale de l'Association de l'Ouest contre les Sharks de San Jose. Les Blues avaient perdu les premier et troisième matchs pour accuser un retard de 1-2 dans la série.
« Nous trouvons le moyen de vite tourner la page après une défaite et il faudra faire la même chose, a soumis Perron. La situation est différente d'après la défaite de la passe avec la main contre San Jose, mais ça reste une défaite en séries. »
Les Blues jouent à un jeu dangereux parce que ça peut devenir essoufflant à la longue d'être aux trousses de leurs adversaires.
« Mon approche demeure inchangée, a dit Binnington. L'enjeu est plus grand en Finale de la Coupe Stanley, mais il ne faut pas déroger du plan et croire en vous-même et en vos coéquipiers. »
Perron, l'agitateur
Perron a tenté de jouer les agitateurs en deuxième période une fois que l'écart a été trop important, comme il l'avait fait dans le match no 5 de la série de deuxième tour contre les Stars de Dallas en donnant un coup de bâton au gardien Ben Bishop. Samedi, il s'est chamaillé avec le défenseur Charlie McAvoy avant d'avoir une prise de bec avec le gardien Tuukka Rask.
« Je lui ai dit d'arrêter d'exagérer des chutes quand on s'approche de lui, a relaté Perron. Nous avons été punis deux fois à cause de ça dans le match no 2 à Boston. Si on peut lui donner le bénéfice du doute sur la pénalité de Samuel Blais, il avait à peine été touché par Jaden Schwartz. Ce soir, il a retenté le coup quand je me suis approché de lui. »