Heureusement pour les Bruins (14-10-2), il y a encore beaucoup de hockey à jouer en 2021-22. Mais ils savent également qu'ils doivent s'améliorer, sans quoi ils ne gagneront pas de terrain au classement.
« Ce que nous essayons de faire est d'établir une certaine constance, a soutenu le défenseur Charlie McAvoy jeudi. Trouver notre identité sur une base plus constante. Connaître une séquence victorieuse, aligner des victoires. Nous l'avons fait à quelques occasions cette année, mais je dirais que nous ne l'avons pas fait aussi fréquemment dans la première moitié [de la saison] que par le passé. »
Le Lightning de Tampa Bay, l'ennemi éternel, pointe au premier rang de la LNH avec 44 points.
« Je pense encore que nous formons une solide équipe, a indiqué l'entraîneur des Bruins Bruce Cassidy mardi. Mais nous ne nous trouvons pas au même endroit que Tampa présentement. C'est correct. Nous avons 56 matchs pour y parvenir, et c'est notre travail de nous assurer de nous améliorer en cours de route. »
Cassidy et le président des Bruins Cam Neely ont souligné le besoin de voir l'équipe produire davantage offensivement. Boston prend le 23e rang de la LNH pour les buts par match (2,69), et ce, malgré un avantage numérique qui montre un rendement de 23,7 pour cent, au huitième rang de la ligue.
« Nous devons mettre la rondelle dans le filet, a résumé Cassidy. Nous créons des chances de marquer. Nous devons générer plus de chances de qualité. Nous avons commencé à faire du meilleur travail à ce chapitre. Peut-être pas dans les deux derniers matchs, mais dans les huit ou dix avant ça.
« Normalement, nous nous trouvons au sommet de la section, en compétition avec Tampa Bay et Toronto pour la première place. Ce n'est pas le cas cette année. Ce n'est évidemment pas le rendement souhaité. »
Pour ce faire, il faudra trouver un rythme qui a été difficile à établir. Les Bruins ont profité d'un calendrier plutôt allégé, lequel a été ensuite chamboulé par la recrudescence des cas de COVID-19. Ils ont disputé seulement 26 matchs, le plus bas total dans la LNH, à égalité avec les Islanders de New York.
David Pastrnak fait partie de ceux qui ont eu de la difficulté à afficher de la constance. L'attaquant prend le troisième rang à Boston avec 21 points (huit buts, 13 passes) en 26 rencontres, mais sa moyenne de point par match de 0,81 représente son plus faible rendement depuis sa deuxième saison dans la LNH en 2015-16 (0,51). Son pourcentage de tirs de 7,0 est le plus faible de sa carrière de huit saisons.
« J'ai connu quelques difficultés autour du filet, a-t-il admis. J'ai eu des chances. J'essaie toujours de voir le côté positif - c'est bien que j'obtienne des chances de marquer. Ce n'est qu'une question de temps avant que je profite de ces occasions.
« Je me dis que c'est mieux d'avoir des chances et de ne pas marquer que de ne pas en avoir du tout. Mais je suis évidemment un peu frustré parce que j'ai l'habitude de profiter de ces chances. »
Pastrnak, comme le reste de l'équipe, espère que la pause servira de nouveau départ, de sorte que Boston retrouve ses bonnes habitudes pour le deuxième chapitre de la saison.
« La saison dans la LNH est trop longue pour que tu ne traverses pas un mois, ou une semaine, plus difficile », a mentionné McAvoy, quatrième chez les Bruins avec 15 points (quatre buts, 11 passes) en 25 matchs. « Nous avons connu des périodes inconstantes au cours de la première moitié de la campagne, alors que nous les connaissions à différents moments [dans les dernières saisons].
« Je ne considère pas que c'est inquiétant. Je crois en notre groupe. Comme tout le monde. Je pense que la pause va nous faire du bien. Ça nous donne l'occasion de nous reposer l'esprit, de reposer notre corps, et d'être d'attaque pour la deuxième moitié de la saison quand nous serons de retour. »