Oilers opportunity in Gm 6

DALLAS – Les Oilers d’Edmonton ont toujours cru qu’ils étaient une équipe capable d’être championne, même lorsqu’ils étaient dans les bas-fonds du classement de la LNH plus tôt cette saison.

Les Oilers ne sont plus qu’à une victoire de la finale de la Coupe Stanley. Ils tenteront d’obtenir leur billet dimanche lors du match no 6 de la finale de l’Association de l’Ouest contre les Stars de Dallas au Rogers Place (20 h HE; TVAS, SN, TNT, truTV, MAX). 

« C’est une immense opportunité, et nous nous sommes placés dans une position pour gagner la série à domicile, a rappelé l’attaquant des Oilers Zach Hyman samedi, avant que l’équipe ne décolle pour Edmonton. « Nous avons appris la leçon sur l’importance du match no 5 dans la série précédente, mais toutes les équipes offrent leur meilleur lorsqu’elles sont dos au mur. Dallas, c’est une excellente équipe, et ce sera un gros test pour nous. »

Les Oilers s’étaient retrouvés dans une situation similaire lors de la deuxième ronde. À égalité 2-2 avec les Canucks de Vancouver, ils s’étaient inclinés lors du cinquième duel de la série, à l’étranger. Ils se devaient donc de remporter les deux matchs suivants pour demeurer en vie. Face à l’élimination, les Oilers ont offert deux solides performances pour passer au tour suivant. 

L’exemple des Canucks leur fait donc comprendre l’importance d’en finir lorsque l’adversaire est au bord du précipice. 

C’est vraiment important parce qu’on sait comment une équipe peut reprendre vie rapidement, a souligné Hyman. Le momentum, ça ne se transpose pas d’un match à l’autre, donc on repart tous à zéro pour le match no 6. Nous sommes heureux que ça se passe dans notre aréna et que les partisans seront bruyants. Je suis certain que ce sera un endroit difficile à jouer (pour l’adversaire). »

DAL@EDM: Hyman ouvre la marque rapidement

Hyman a reconnu que le plus difficile restait à faire contre les Stars, et qu’il faudrait un effort ultime pour mettre un terme à la série. Les Oilers viennent de connaître deux bons matchs, et la victoire de 3-1 de vendredi était probablement leur performance la plus complète des séries.

« Nous sommes un groupe confiant, et même lorsque nous avons très mal amorcé la saison, nous étions tout de même confiants et nous croyions toujours que nous pouvions atteindre notre objectif, a expliqué Hyman. Il n’y a rien pour s’exciter présentement parce qu’il reste beaucoup de travail à faire. C’est notre mentalité. C’était notre mentalité au début de la saison, et ça n’a pas changé. »

Les Oilers ont perdu 10 de leurs 12 premiers matchs de la saison pour se retrouver au dernier rang du classement, à égalité avec les Sharks de San Jose, ce qui a mené au congédiement de l’entraîneur-chef Jay Woodcroft et de son adjoint Dave Manson. Les deux ont été remplacés par Kris Knoblauch et Paul Coffey le 12 novembre. À ce moment de la saison, bien peu de gens pouvaient penser que l’équipe jouerait encore au hockey au début du mois de juin.

« J’ai vu une équipe qui était très dure envers elle-même, très frustrée. Les choses n’avaient pas fonctionné comme elle l’espérait, et c’était peut-être parce qu’elle tentait d’en faire trop », a dit Knoblauch. « Ça peut sembler ironique de dire qu’une équipe peut en faire trop, mais à un moment donné, tu peux devenir trop absorbé et tu perds le nord, ce qui fait que tu tentes d’en faire trop. Quand tu tentes de tout faire, ultimement, tu finis par faire le travail des autres et tu ne parviens pas à faire le tien aussi bien parce que tout est déconnecté. »

Ce lent début et le changement d’entraîneurs ont refroidi les amateurs, mais dans le vestiaire, on continuait de penser à la Coupe Stanley. C’est ce qui a permis aux Oilers de se relever.

« Quelle année folle. Il y a eu des moments très bas », a dit Hyman. « Les attentes étaient immenses en début de saison, mais nous nous sommes effondrés, puis il y a eu le changement d’entraîneur. Si vous nous aviez dit que nous allions vivre tous ces ennuis, nous ne l’aurions probablement pas cru.

« Nos joueurs croient vraiment l’un en l’autre et nous avons toujours été à notre mieux quand nous faisons face à l’adversité. Je pense que toutes les équipes qui vont connaître du succès vont éventuellement devoir faire face à de l’adversité, et ç’a été notre cas tôt dans la saison. Je pense que nous sommes à l’aise dans cette situation, et quand il y a eu de l’adversité dans la série contre Vancouver, nous avons su l’affronter. »

Si les Oilers l’emportent, ils affronteront le gagnant de la série entre les Panthers de la Floride et les Rangers de New York. La Floride a l’avance 3-2 dans la finale de l’Association de l’Est à l’approche du match no 6, samedi (20 h HE; ABC, ESPN+, SN, TVAS, CBC).

« Nous ne sommes pas la seule équipe capable de jouer (de l’excellent hockey), mais notre niveau de confiance et à quel point nous croyons l’un en l’autre ici et vraiment élevé », a conclu l’attaquant Leon Draisaitl.