Les Predators de Nashville seront exclus des séries éliminatoires pour une deuxième fois en trois saisons.
Les Predators (27-37-8) ont été mathématiquement éliminés de la course aux séries au terme d’une défaite de 3-2 contre les Blues de St. Louis, jeudi.
Ce sera la deuxième fois en trois ans que Nashville ratera les séries. Les hommes d’Andrew Brunette se sont inclinés en six matchs au premier tour du tournoi printanier de 2024 face aux Canucks de Vancouver. La dernière série remportée par la formation du Tennessee remonte à 2018, alors qu’elle avait défait l’Avalanche du Colorado au premier tour.
Voici un survol de ce qui s'est passé en 2024-25 et pourquoi la prochaine saison pourrait mieux se dérouler pour les Predators.
Ce qu’il faut savoir
Potentiels joueurs autonomes sans compensation : Jakub Vrana, A; Andreas Englund, D
Potentiel joueur autonome avec compensation : Luke Evangelista, A
Choix au repêchage de 2025 : 10
Ce qui leur a fait mal
De nouveaux visages, mais de nouveaux problèmes : Les Predators ont été l’équipe la plus active lors de la dernière saison morte, faisant l’acquisition de trois joueurs autonomes d’importance en Steven Stamkos (4 ans/32 M$), Jonathan Marchessault (5 ans/27,5 M$) et Brady Skjei (7 ans/49 M$), en plus d’accorder un nouveau contrat de huit ans et 61,92 M$ (7,74 M$/saison) à leur gardien Juuse Saros. Toutes ces décisions ont été prises par le directeur général Barry Trotz dans l’optique d’amener l’équipe à un autre niveau après une élimination hâtive lors des dernières séries. Mais ça n’a jamais fonctionné. Les Predators marquent en moyenne 2,54 buts par match cette saison, le plus faible rendement de la LNH, même s’il n’y a que cinq équipes qui tirent davantage au but qu’eux (29,3 tirs/match). Stamkos n’a récolté que 45 points (23 buts, 22 aides) en 72 matchs après en avoir obtenu 81 (40 buts, 41 aides) en 79 rencontres avec le Lightning de Tampa Bay la saison dernière. La production de Marchessault a elle aussi baissé de 69 (42 buts, 27 aides) à 49 points (19 buts, 30 aides) jusqu’à maintenant. Saros présente quant à lui un taux d’efficacité de ,898, son plus bas lors d’une saison complète.
Inégaux à égalité numérique : Les Predators ont eu de grands problèmes à égalité numérique. Ils sont au dernier rang dans la LNH avec 110 buts à 5-contre-5 après en avoir inscrit 168 la saison dernière (17e rang). Ils en ont également accordé 158 buts en pareilles circonstances (26e) alors qu’ils n’en avaient cédé que 153 l’an dernier (9e).
Pas facile à l’étranger : Les Predators présentent une fiche de 9-22-5 sur les patinoires adverses. Dans la LNH cette saison, seuls les Blackhawks font pire (7-24-5). Ils n’ont marqué que 78 buts à l’étranger (32e rang LNH) et en ont cédé 122 (25e).


















