Ovechkin a marqué 11 buts en 24 rencontres cette saison. Le capitaine des Capitals a raté quatre matchs alors qu'il se trouvait sur le protocole de la COVID-19 entre le 20 et le 29 janvier. Il a inscrit des buts lors de ses trois dernières rencontres.
« Les buts qui s'en viennent seront les plus importants, donc c'est crucialde sentir le rythme du match, et je pense que lorsque notre trio (avec Nicklas Backstrom au centre et T.J. Oshie à droite) contrôle la rondelle et fonce en zone neutre, on a du succès », a souligné l'attaquant.
Ovechkin accuse 14 buts de retard sur Marcel Dionne, qui occupe le cinquième rang de l'histoire avec 731 buts en 1348 matchs répartis sur 18 saisons avec les Kings de Los Angeles et les Rangers. Dionne a accroché ses patins en 1989.
« C'est fantastique de le voir maintenir ce rythme, a renchéri Esposito. Et il va continuer ainsi en raison de la vitesse à laquelle il décoche ses tirs. J'adore le regarder marquer, parce qu'il est tellement heureux de le faire. J'adore ça. »
Mike Gartner (708), Brett Hull (741), Jaromir Jagr (766), Gordie Howe (801) et Wayne Gretzky (894) sont les seuls autres joueurs à avoir inscrit 700 buts dans la LNH.
Ovechkin aura « perdu » des matchs en raison de divers facteurs : la dernière saison a été réduite de 13 matchs, celle en cours ne contient que 56 parties et la saison 2012-13 n'avait contenu que 48 rencontres.
« Perdre ces matchs va diminuer ses chances (de rejoindre Gretzky), ça ne fait pas de doute », a reconnu Esposito. Mais attention. Ce que Wayne a réalisé est phénoménal, mais si quiconque peut battre ce record, je crois que c'est lui. »
La saison dernière, Ovechkin a terminé au premier rang des buteurs de la LNH, à égalité avec David Pastrnak des Bruins, avec une récolte de 48 buts en 68 affrontements. Le natif de Moscou a mis la main sur le trophée Maurice-Richard, remis annuellement au meilleur buteur de la LNH, à neuf reprises depuis le début de sa carrière.
« Avec Ovi, il se passe quelque chose chaque soir en ce moment, a affirmé l'entraîneur-chef Peter Laviolette. Ce soir, c'était un gros but. J'ai grandi dans le Massachusetts et je voyais Phil à l'œuvre. Il était un joueur incroyable, un incroyable marqueur. D'avoir la chance de travailler avec Ovi et de voir ces deux joueurs atteindre le même plateau, c'est vraiment incroyable. »