Elias Pettersson a signé un contrat de huit ans d'une valeur de 92,8 millions $ avec les Canucks de Vancouver samedi. Il empochera un salaire annuel moyen de 11,6 millions $.
L'attaquant de 25 ans aurait pu devenir joueur autonome avec compensation au terme de la saison.
« Je suis vraiment heureux; c’est ici que je veux être, a affirmé Pettersson. Mes parents ont probablement été nerveux durant tout ce processus de discussions de contrat et tout. Je leur ai parlé hier et j’étais un peu émotif. C’était une grosse décision pour nous, et je suis vraiment content. »
Pettersson, qui écoule la troisième saison d'un contrat de trois ans d'une valeur de 22,05 millions $ (salaire annuel moyen de 7,35 millions $) qu'il a signé le 3 octobre 2021, avait dit avant la campagne qu'il préférerait attendre la fin de la saison avant de signer une nouvelle entente, admettant qu'il n'était pas encore certain de la durée de son prochain contrat.
Alors, qu’est-ce qui a changé?
Les succès de l’équipe cette saison.
À cette époque, les Canucks venaient de terminer la saison 2022-23 au sixième rang dans la section Pacifique (38-37-7), ratant les séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour une troisième saison consécutive.
Les Canucks (38-17-7) sont à égalité avec les Rangers de New York au troisième rang du classement général de la LNH avec 83 points et un différentiel de buts de plus-49.
« J’ai toujours voulu jouer pour une bonne équipe, et je voulais attendre de voir la direction dans laquelle celle-ci s’en allait », a expliqué l’attaquant.
Pettersson aime la trajectoire prise par l’organisation depuis que Jim Rutherford a été nommé comme président des opérations hockey le 9 décembre 2021, lui qui a par la suite embauché Patrik Allvin comme directeur général le 27 janvier 2022 et l’entraîneur-chef Rick Tocchet comme entraîneur-chef le 22 janvier 2023.
« J’aime ce qu’ils ont établi depuis qu’ils sont arrivés, a-t-il dit. Tout d’abord, ils ont mis en place une culture gagnante pour nous permettre de connaître du succès, ils ont fait des rénovations à l’aréna et je dirais que tout pointe vers la bonne direction. J’ai toujours voulu rester, mais plus je voyais ce qu’ils faisaient, plus ma décision a été facile à prendre », a expliqué Pettersson.
« J’allais être joueur autonome avec compensation à la fin de la saison, donc je ne sentais pas que c’était nécessaire de signer rapidement, mais plus je parlais à Jim et Patrik, et que je voyais la direction que l’équipe prenait, plus ça m’a donné envie de régler ça. »
Le Suédois revendique 75 points (29 buts, 46 passes) en 62 parties cette saison.
Sélectionné avec le cinquième choix au total lors du repêchage 2017 de la LNH, Pettersson a amassé 398 points (165 buts, 233 passes) en 387 matchs de saison régulière, tous avec Vancouver. Il a ajouté 18 points (sept buts, 11 passes) en 17 matchs des séries éliminatoires.
« J’étais vraiment heureux pour moi et l’organisation quand Elias nous a laissé savoir qu’il voulait demeurer ici, a dit Allvin. Je n’en ai jamais vraiment douté. Mais c’était une question de confiance et de vision. Il voulait voir clair, et nous respectons ça. C’est vraiment une semaine excitante pour nous. »
Après avoir signé cette prolongation de contrat, Pettersson compte maintenant se concentrer sur le hockey à nouveau. Il a avoué que l’attention portée sur son statut contractuel, dont les possibilités d’une transaction, pouvait devenir une distraction. Il n’a amassé qu’un but et deux passes lors de ses sept derniers matchs. Coïncidence, les Canucks connaissent leur pire séquence de la saison avec une fiche de 1-5-1 au cours de leurs sept derniers matchs.
« Je suis humain, a lancé Pettersson. Bien sûr, je me mets de la pression et je sais ce qui s’en vient, mais je sais dans quoi je m’embarque et je savais que ce serait une grosse décision à prendre. C’est pourquoi je voulais attendre et m’assurer de prendre la bonne décision pour moi. Je suis super heureux. »
Ses coéquipiers disent même avoir perçu une différence à l’entraînement peu de temps après l’annonce.
« En le voyant aller, je pense que c’était un poids qui s’est enlevé de ses épaules. Je pense qu’il a bien géré ça durant toute l’année et il n’en a pas fait un gros cas. Il n’en parlait pas du tout, mais c’est certain que ça occupait son esprit. »
Brock Boeser, qui a été le coéquipier de Pettersson durant ses six saisons en carrière, était d’accord.
« Même si tu dis que les [négociations de contrat] ne te jouent pas dans la tête, c’est impossible, a dit Boeser. C’est beaucoup d’argent et un gros engagement. Je suis vraiment heureux qu’il puisse mettre ça derrière lui et qu’il puisse se concentrer sur ce qu’il sait faire, c’est-à-dire être un meneur et produire pour cette équipe. »