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L'attaquant québécois a répondu aux questions des journalistes, vendredi, au lendemain d'un match au cours duquel il n'a joué que pendant 3:55 avant d'être cloué au banc à partir de la deuxième période par son entraîneur John Tortorella.
« En tant que joueur, on a un travail et c'est de jouer, a répété Dubois, en anglais et en français. Ce n'est pas la première fois qu'un joueur subit ce traitement. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive avec 'Torts' ou que ça se produit avec un joueur ici. Ce sont des choses qui arrivent.
« Ce n'est pas le début de saison que je voulais avoir, que ce soit offensivement, défensivement, en avantage numérique ou au cercle des mises au jeu. Je sais que je peux être meilleur et j'ai des attentes élevées envers moi-même. La seule chose que je peux faire c'est d'être le meilleur joueur que je peux pour aider l'équipe à gagner. »
Peu importe la question, le jeune homme de 22 ans revenait toujours à ces lignes bien préparées - et probablement répétées à quelques reprises avant son arrivée sur le podium. Vous avez ci-haut l'essentiel des propos qu'il a tenus, dans les deux langues, pendant les 13 minutes de son point de presse.
Ce n'est plus un secret, Dubois a demandé une transaction et veut quitter Columbus. Les raisons? Elles sont floues, mais on n'a pas besoin d'être un spécialiste des relations interpersonnelles pour réaliser que le courant ne semble plus passer entre lui et son entraîneur.
La situation a potentiellement atteint son point de rupture, jeudi, quand Dubois a effectué une présence très nonchalante - sa dernière du match, d'ailleurs - et qu'il a mis de nombreuses secondes avant de retraiter au banc après du jeu peu inspiré.
Moins bouillonnant qu'à l'habitude, mais quand même à fleur de peau et manifestement tanné de répondre à des questions sur Dubois, Tortorella était heureusement plus loquace et plus transparent que son poulain.
« Je me fous du salaire, du rang de repêchage, que tu joues sur le premier ou le quatrième trio, a exposé le pilote. Notre concept d'équipe est notre pain et notre beurre. Il n'a pas été cloué au banc pour une présence hier soir. Son jeu se dégrade depuis le premier match.
« Je n'accepterai pas que nos standards, que notre culture change. Nous devons continuer de progresser parce que c'est comme ça que nous survivons dans cette ligue. C'est comme ça que nous tentons d'être une meilleure équipe dans cette ligue, de participer aux séries et de faire un bout de chemin.
« Nous n'avons pas de vedettes. Nous sommes un petit marché et plusieurs choses entrent en ligne de compte dans cette réalité. Nous avons progressé dans les trois ou quatre dernières années grâce à cette mentalité. Il n'y a personne qui va affecter ça ou nous tirer vers le bas. »