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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse, et quelques autres dont la valeur est en baisse et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

EN HAUSSE

Jake DeBrusk, Bruins de Boston (A) :L'attaquant de 22 ans traverse une excellente séquence avec les Bruins actuellement. Au cours des cinq derniers matchs, DeBrusk mène les siens au chapitre des buts (cinq), des points (dix, à égalité avec David Krejci) et des tirs au but (15). Ses succès coïncident avec la blessure à David Pastrnak, qui ratera au moins deux semaines en raison d'une blessure au pouce. L'absence de Pastrnak crée un vide immense à combler sur la première vague du jeu de puissance, et c'est DeBrusk qui voit ses responsabilités augmenter. Depuis le 12 février, DeBrusk est employé en moyenne 4:18 avec l'avantage d'un homme, alors qu'il jouait en moyenne 2:38 dans cette situation auparavant. DeBrusk en a profité pour obtenir trois de ses points, dont deux buts, en avantage numérique lors des cinq dernières rencontres.

BOS@ANA: DeBrusk complète le beau jeu de Krejci

Ryan Pulock, Islanders de New York (D) : Après un mois de janvier difficile où il n'a obtenu qu'une maigre passe en 11 sorties, Pulock a démarré la machine en février. Depuis le 1er février, il est à égalité au premier rang des pointeurs des Islanders avec une récolte de huit points (trois buts, cinq mentions d'aide) en dix matchs. Il affiche également le meilleur différentiel (plus-8) de l'équipe en plus d'avoir dirigé 27 lancers au filet, un sommet à New York. Le joueur de 24 ans a également obtenu trois points, dont deux filets, avec l'avantage d'un homme.

Darcy Kuemper, Coyotes de l'Arizona (G) :Malgré une infirmerie qui déborde, les Coyotes de l'Arizona sont au plus fort de la lutte pour une place en séries éliminatoires, et c'est en grande partie grâce à Kuemper. Ce dernier montre une fiche de 4-1-0 avec un pourcentage d'arrêts de ,938, une moyenne de buts alloués de 1,97 et un jeu blanc à ses cinq derniers départs. L'avantage de miser sur Kuemper est que son auxiliaire est moins expérimenté (86 départs en carrière) et en arrache actuellement, deux raisons pour lesquelles l'Arizona n'hésitera pas à se tourner vers Kuemper. Celui-ci a d'ailleurs entamé huit des dix derniers matchs des Coyotes. En plus, les prochains matchs de l'Arizona pourraient jouer en faveur de Kuemper. Au cours des six prochaines parties, la troupe de Rick Tocchet croisera le fer avec cinq formations qui ne font actuellement pas partie du portrait des séries. Il s'agira donc de rencontres hautement prenables pour les Coyotes et Kuemper.

EN BAISSE

Patric Hornqvist, Penguins de Pittsburgh (A) : Voilà maintenant plus d'un mois que l'attaquant des Penguins est en léthargie. Son dernier point remonte au 8 janvier et depuis, il a été blanchi de la feuille de pointage lors de 13 matchs consécutifs en plus d'afficher un différentiel de moins-6, le pire de son équipe. Alors qu'il a effectué plusieurs présences sur le top-6 des Penguins en première moitié de saison, Hornqvist est maintenant presque exclusivement confiné au troisième trio. Apprécié par les poolers pour ce qu'il apporte dans les pools à catégories multiples, Hornqvist a continué à décocher beaucoup de lancers (31) et à distribuer les coups d'épaule (28) au cours de sa mauvaise séquence, mais c'est tout ce qu'il apportera à l'heure actuelle. Jusqu'à ce que son nom se retrouve plus souvent sur la feuille de pointage, les poolers devraient considérer d'autres options.

Jeff Petry, Canadiens de Montréal (D) :Après une première moitié de saison fulgurante qui lui permet d'être à quatre points de son sommet en carrière après 60 matchs, Petry est-il en train de revenir sur Terre? Chose certaine, il connaît actuellement son pire passage de la saison avec seulement une mention d'aide en sept parties. Au cours de cette séquence, il montre également un différentiel de moins-2 et n'a décoché que huit lancers au filet, ce qui est bien en dessous de sa moyenne de plus de deux tirs par rencontre cette saison. Il faut dire que le Tricolore n'a inscrit que 19 buts durant cette léthargie de Petry, mais la bonne nouvelle est que les Canadiens ont continué à générer de l'attaque quand Petry était sur la patinoire. Lors des sept dernières rencontres, Petry montre un différentiel de tirs tentés encourageant de plus-38, le troisième meilleur à Montréal, mais les poolers voudront tôt ou tard que ça se traduise sur la feuille de pointage.

MTL@BOS : Petry clôt le débat en prolongation

David Rittich, Flames de Calgary (G) :Les trois derniers départs de Rittich ont été difficiles, comme en témoigne sa fiche de 0-1-1, sa moyenne de 4,78 et son pourcentage d'arrêts de ,810. Ç'a incité les Flames à confier le filet à Mike Smith lors des quatre plus récents matchs, et il a bien répondu avec une fiche de 3-0-1 et un taux d'efficacité de ,915. Les Flames veulent gagner et il y a fort à parier qu'ils continueront à miser sur Smith s'il leur donne une chance chaque soir, ce qui pourrait éventuellement nuire à Rittich et aux poolers qui comptent sur lui.