Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.
EN HAUSSE
Martin Necas, Avalanche du Colorado (A) : L’arrivée de Necas au Colorado fait grimper sa valeur dans les pools de hockey. Chez les Hurricanes de la Caroline, l’attaquant tchèque était employé avec Jesperi Kotkaniemi et Eric Robinson à 5-contre-5 avant l’échange, et depuis qu’il est au Colorado, il patine aux côtés du meilleur pointeur de la LNH, Nathan MacKinnon (78). Difficile de demander mieux comme compagnon de trio. Necas n’a pas obtenu de point à son premier match avec l’Avalanche samedi, mais lui et MacKinnon ont rapidement montré qu’ils allaient former un duo menaçant, quand ils ont chacun obtenu deux points en même temps dans une victoire de 5-4 contre les Rangers de New York le lendemain. Jusqu’ici, Necas totalise quatre passes en trois rencontres. Chez les Hurricanes, l’entraîneur Rod Brind’Amour a la réputation de répartir assez équitablement le temps de jeu de ses attaquants, et Necas était employé seulement 18:05 par partie en moyenne, même s’il était le meilleur pointeur de l’équipe. L’échantillon est mince, mais en trois matchs avec l’Avalanche, ce temps de jeu s’élève à 23:08, ce qui signifie qu’on donnera à Necas toutes les chances de produire offensivement.
Seth Jones, Blackhawks de Chicago (D) : Jones est au cœur d’une bonne séquence offensive avec au moins un point dans chacun de ses six derniers matchs pour un total de neuf (deux buts, sept passes). Au cours de cette séquence, l’Américain de 30 ans a été payant dans à peu près toutes les catégories périphériques, excluant le différentiel (0), avec cinq points en avantage numérique, 13 tirs, 17 mises en échec et 12 lancers bloqués. Jones est le quart-arrière sur la première vague du jeu de puissance de Chicago, qui offre un rendement plus que respectable depuis le début de la nouvelle année (27,3%; 9e). Ça pourrait se poursuivre au début du mois de février, puisque les Blackhawks affronteront des équipes qui ont de la difficulté à court d’un homme depuis l’arrivée de 2025, comme les Panthers de la Floride (75,6%; 17e), les Predators de Nashville (72,4%; 23e) et les Blues de St. Louis (63,6%; 32e).