GREENBURGH, N.Y. - L'un des premiers joueurs à tendre la main à Gabriel Perreault après que l'attaquant de 19 ans se soit entendu avec les Rangers de New York, lundi, en était un qui comprend exactement ce que le natif de Sherbrooke vit en ce moment.
Chris Kreider, comme Perreault, a joué à Boston College. Comme Perreault, Kreider a été sélectionné par les Rangers en première ronde du repêchage, 19e en 2009. Comme Perreault, qui a été le 23e choix de l'encan de 2023, Kreider rejoint la LNH après avoir participé Championnat national de la NCAA.
Perreault devrait faire ses débuts dans la LNH mercredi, lorsque les Rangers affronteront le Wild du Minnesota au Madison Square Garden (19 h HE; FDSNNO, MSGSN). Il a joué son dernier match de hockey universitaire dimanche, une défaite 3-1 contre l'Université de Denver dans la finale régionale de la NCAA.
Kreider a fait ses débuts dans la LNH lors du troisième match de la série de quarts de finale de l'Association de l'Est contre les Sénateurs d'Ottawa le 16 avril 2012, neuf jours après avoir remporté le championnat national de la NCAA et six jours après avoir signé son premier contrat professionnel.
Il n'avait pas joué lors des deux premières rencontres de la série, mais il était des entraînements.
« Je me souviens que c'était un peu comme un tourbillon », a dit Kreider. « Une minute, vous êtes dans un environnement familier au hockey universitaire, et 24 heures plus tard, vous vous retrouvez dans un entraînement de la LNH. J'ai eu beaucoup de plaisir. C'est ce dont je me souviens le plus, à quel point c'était amusant et à quel point les gars étaient géniaux. Nous avons un très bon groupe ici, très accueillant et très disponible. J'espère qu'il pourra ralentir tout ce qui se passe et profiter du moment. »
L’attaquant de 19 ans, dont le père Yanic Perreault a disputé 14 saisons dans la LNH, est au beau milieu de ce tourbillon. Mais comme Kreider il y a 13 ans, il arrive à New York à un moment critique.
Pour Kreider, c'était quelques jours avant le début des séries éliminatoires. Une fois qu'il a été inséré dans la formation pour le troisième match contre Ottawa, il est devenu un régulier, jouant 18 matchs avant que les Rangers ne soient éliminés par les Devils du New Jersey lors de la finale de l'Est.
Pour Perreault, il se pointe à Manhattan alors que les Rangers sont impliqués dans la course pour une place en séries éliminatoires. Mardi, ils étaient à égalité avec les Canadiens de Montréal pour la deuxième place de quatrième as dans l'Est avec 77 points, mais ils ont disputé un match de plus. Montréal joue son match en main mardi.
« C'est assez impressionnant », a commenté Perreault à propos du début de sa semaine. « La décision de mettre fin de mon parcours universitaire a été vraiment difficile à prendre, mais c'est super excitant d'être ici. C'est un peu la folie depuis deux jours, mais j'ai hâte d'aider ces gars. »
Il devrait en avoir l'occasion.
Lors de son premier entraînement mardi, Perreault a patiné sur la même ligne que J.T. Miller et Alexis Lafrenière et alterné les présences avec Will Cuylle sur la deuxième unité en supériorité numérique.
Pour un fabricant de jeu comme Perreault, qui a obtenu 48 points (16 buts, 32 passes) en 37 matchs avec Boston College cette saison et 108 (35 buts, 73 passes) au cours de ses deux campagnes dans la NCAA, le fait de s'entraîner avec Miller et Lafrenière et la possibilité d'obtenir du temps de jeu en avantage numérique devraient faciliter sa transition.
C'est ce à quoi il est habitué et c'est de cette manière que les Rangers envisagent de l'utiliser dans l'avenir. Ce ne serait pas logique d'en faire un joueur de quatrième trio pour commencer, alors qu'il possède des aptitudes plus offensives.
« Nous l'avons vu jouer quelques fois sur place et à la télévision, et on constate immédiatement son sens du hockey, son niveau de jeu et ses capacités », a dit l'entraîneur-chef des Rangers Peter Laviolette. « C'est l'occasion pour lui de venir montrer ce qu'il sait faire. Ce n'est qu'un entraînement et nous allons réévaluer par la suite.
« 'Laf' pense comme lui et J.T. est un gars qui est là depuis longtemps et qui peut vraiment aider à encadrer quelqu'un sur la glace. C'est un point de départ, mais j'ai trouvé qu'ils travaillaient bien ensemble. »
Perreault a indiqué que ce n'était pas facile pour lui de quitter les bancs d'école dès maintenant, mais il estime que le moment est bien choisi et qu'il est mentalement prêt à relever les défis qui se présenteront à lui dans la LNH.
Les Rangers ont facilité sa décision parce qu'ils lui ont indiqué qu’ils s'attendent à ce qu'il joue des matchs importants dans la LNH cette saison. Si ce n'était pas le cas, ils pourraient l'envoyer à Hartford, dans la Ligue américaine de hockey. Mais si tel était le plan, rien n’aurait garanti que Perreault aurait quitté la NCAA pour faire le saut chez les professionnels dès maintenant.
« Il y a des gars qui arrivent et qui ont un impact immédiat et d'autres qui ont un chemin plus difficile », a commenté Laviolette. « La seule façon de le savoir, c'est de le découvrir. »
Perreault constatera rapidement que le niveau de jeu est beaucoup plus élevé. Il l'a fait dès sa première séance d'entraînement.
« C'est vraiment très rapide », a-t-il déclaré.
Mais Perreault arrive chez les Rangers avec beaucoup d'expérience des grands matchs.
Il a remporté deux médailles d'or consécutives avec les États-Unis au Championnat mondial junior (2024 et 2025), terminant chaque fois avec 10 points en sept matchs. L'an dernier, il a participé à la finale du Frozen Four de la NCAA, où son équipe s'est inclinée 2-0 contre Denver.
« Il a joué du hockey de haut niveau et il a excellé chaque fois », a souligné Laviolette. « C'est la prochaine étape et la plus grande. »
Le seul joueur de New York qui comprend ce qu'il vit n'a qu'un seul conseil à lui donner.
« Qu'il en profite », a lancé Kreider. « Qu'il en profite et qu'il s'amuse. C'est un tourbillon. Il va devoir assimiler beaucoup d'informations, et la meilleure façon de le faire est de sauter sur la glace et d'avoir du plaisir. »




















