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Tous les mardis de la saison régulière, LNH.com prendra des nouvelles des espoirs appartenant déjà aux équipes de la LNH. Cette semaine, on a discuté avec Xavier Simoneau, le choix de sixième ronde des Canadiens de Montréal (191e au total) au repêchage de 2021.
Ce n'est pas parce qu'il a été repêché et qu'il appartient désormais aux Canadiens de Montréal que Xavier Simoneau peut lever le pied de sur l'accélérateur. La course contre la montre est toujours en cours, et elle est loin d'être sur le point de s'arrêter.

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L'attaquant des Islanders de Charlottetown a fait un pas de plus vers son rêve ultime en revêtant l'uniforme de son équipe d'enfance, cet été, mais rien ne lui sera donné pour la suite. Il n'a maintenant qu'une saison - sa dernière dans la LHJMQ - pour décrocher un premier contrat avec l'organisation.
« Il y a toujours de la pression dans le monde du hockey, a déclaré le patineur de 20 ans. Que tu sois en quête d'un contrat ou que tu veuilles bien faire dans une nouvelle équipe, c'est une roue qui tourne constamment. C'est ça la vie d'un joueur de hockey.
« Je suis content d'enfin appartenir à une équipe. Je sais maintenant que des gens ont ma réussite à cœur et qu'ils veulent m'aider à m'améliorer. Je suis souvent en contact avec eux pour évaluer mon jeu. »
Si ce genre d'ultimatum peut sembler assez stressant à première vue, ça ne changera pas grand-chose à la manière dont Simoneau va gérer sa première saison dans les Maritimes, après quatre ans passés avec les Voltigeurs de Drummondville. Du haut de ses 5 pieds 7 pouces, il est habitué à devoir prouver sa valeur.
Il faut se rappeler qu'il a été ignoré deux fois au repêchage avant que le Tricolore lui offre sa première chance. Même sa récolte de 89 points et sa nomination au titre du joueur le plus utile du circuit, en 2019-20, n'avaient pas été suffisantes pour convaincre une des équipes de la LNH de mettre le grappin sur lui.
Simoneau garde donc la pédale au plancher, comme d'habitude. Il sait que les Islanders auront besoin de lui au plan offensif pour aider à pallier le départ de Cédric Desruisseaux - le meilleur marqueur de la LHJMQ, l'an dernier - vers les rangs professionnels, avec les Lions de Trois-Rivières.
« Je ne me mets pas de grosse pression sur les épaules en arrivant ici, a commenté le natif de Saint-André-Avellin. Cédric et moi, on est deux joueurs complètement différents. Il ne faut pas s'attendre à ce que je marque un but par match comme il l'a fait parce que ce n'est pas mon style de jeu. Il a mis la barre haut l'an dernier. »
Personne ne va le contredire là-dessus; Desruisseaux avait amassé 78 points, dont 42 buts, en 40 matchs au cours de la dernière saison écourtée. Mais le nouveau venu tire assez bien son épingle du jeu jusqu'à maintenant avec sa récolte de quatre buts et neuf aides en sept matchs.
Dans le moule
L'adaptation de Simoneau à sa nouvelle équipe se déroule plutôt bien malgré un calendrier préparatoire qui s'est résumé à un petit match avant son départ vers Montréal, et une blessure qui lui a fait rater trois rencontres dans les dernières semaines.
Il a aussi rapidement gagné la confiance de ses nouveaux coéquipiers et de son entraîneur Jim Hulton puisqu'il porte déjà le titre d'adjoint au capitaine Brett Budgell.
« Les premiers matchs étaient un peu spéciaux. Je devais m'adapter à un nouveau système après quatre ans à jouer de la même façon, a-t-il expliqué. […] J'ai beaucoup de vécu dans la Ligue et je veux amener du leadership comme je le faisais à Drummondville. C'est dans mon ADN. »
Les Islanders ont remporté six de leurs 10 premiers matchs, et ils comptent sur un bon noyau de joueurs qui ont atteint la demi-finale de la Coupe du Président, l'an dernier. Avec un peu de chance, Simoneau espère pouvoir les aider à aller encore plus loin, et à couronner son parcours junior de la plus belle des façons.
« On ne figure pas dans les favoris, mais je pense qu'on doit être pris en considération avec l'équipe qu'on a, a-t-il conclu. On a un plan de match simple et efficace qui fonctionne, peu importe l'adversaire. Les gars se soutiennent, ils acceptent leur rôle et poussent tous dans la même direction. »
Crédit photo : Darrel Theriault/Islanders de Charlottetown