PANTHERS CUP BADGE LEPAGE

SUNRISE, Floride – Ç’aura pris trente longues années, et quelques matchs de plus que prévu en finale, mais l’attente en aura valu la peine : les Panthers de la Floride sont champions de la Coupe Stanley.

La troupe de Paul Maurice a mis la touche finale à un parcours presque sans faille en signant finalement sa 16e et dernière victoire face aux Oilers d’Edmonton, lundi. La formation floridienne a remporté le match ultime 2-1 devant ses partisans au Amerant Bank Arena, déclenchant une pluie de rats en plastique sur la patinoire.

« Ce n’est pas ce que je m’imaginais, c’est encore bien mieux », a affirmé l’entraîneur Paul Maurice, qui avait dit avant la finale qu'il se devait de remporter la Coupe Stanley pour la première fois de sa carrière. « C’est un sentiment incroyable. J’ai vu Sam Bennett sourire pour une première fois en deux ans aujourd’hui. »

Alors que tout le monde pensait que les Oilers étaient en voie de réaliser l’impossible en nivelant les chances dans la série, les Panthers ont évité de passer à l’histoire pour les mauvaises raisons en revenant au style de jeu solide et hermétique qui a fait leur succès tout au long de ce printemps.

Le trou que s’étaient creusé les Oilers, en perdant les trois premiers matchs de la série, était finalement trop profond. Une seule équipe dans l’histoire a réussi à remporter la Coupe Stanley après avoir tiré de l’arrière 0-3 en finale. C’était en 1942.

Après trois sorties plutôt tranquilles, Carter Verhaeghe et Sam Reinhart ont touché la cible pour aider les locaux à réussir là où ils avaient échoué, il y a un an, face aux Golden Knights de Vegas. Sergei Bobrovsky a quant à lui été sensationnel, bloquant 23 rondelles.

« C’est un moment spécial, a lancé Bobrovsky. Un moment d’un rêve qui se réalise. Je suis tellement heureux. »

Le tableau de chasse des Panthers est désormais complet et la rédemption est accomplie. Pour atteindre l’objectif ultime, ils ont disposé tour à tour du Lightning de Tampa Bay, des Bruins de Boston, des Rangers de New York – champions du trophée des Présidents – et des coriaces Oilers.

Il faudra donc encore patienter avant de revoir la Coupe Stanley au Canada. Pour la 31e année de suite, une équipe américaine paradera avec le gros trophée pendant tout l’été.

« Nous avons surmonté tellement d’obstacles et d’adversité. On va beaucoup penser à ce qui s’est passé ce soir et aux ‘’et si’’, a mentionné l’entraîneur des Oilers Kris Knoblauch. Vous savez, ça va prendre un moment avant d’être capable de passer à autre chose. Mais je dois féliciter les joueurs dans notre vestiaire pour l’effort remarquable qu’ils ont fourni toute la saison. […] Ils devraient avoir la tête haute, il y a beaucoup de choses dont nous pouvons être fiers. »