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MONTRÉAL – Juraj Slafkovsky est habitué à recevoir les encouragements de ses deux grands-mères après chacun de ses matchs.

De l’autre côté de l’Atlantique, en Slovaquie, elles ne rateraient ses exploits pour rien au monde.

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« Elles se réveillent en plein milieu de la nuit pour regarder tous mes matchs », a expliqué l’attaquant dans le vestiaire des Canadiens, après la victoire de 3-1 des siens face aux Panthers de la Floride, samedi.

Cette fois, elles n’ont pas eu besoin de mettre leur cadran.

Pour la toute première fois de la carrière du jeune homme, elles ont pris l’avion pour débarquer à Montréal et vivre l’expérience pour vrai – et non pas à travers un écran de télévision. Elles ont vu leur petit-fils connaître un fort match et son équipe mettre le feu à un Centre Bell qui avait revêtu ses habits de séries.

« C’est même la première fois qu’elles traversent l’océan et qu’elles viennent en Amérique », a ajouté Slafkovsky en précisant qu’elles étaient arrivées vendredi. « C’est assez spécial et j’en profite au maximum. Je suis heureux qu’elles aient eu la chance de voir l’ambiance incroyable qu’il y avait ce soir. »

L’imposant no 20 du Tricolore a amassé une aide sur le but de Cole Caufield – le deuxième des locaux en première période – et distribué pas moins de cinq mises en échec. Le jeune homme est même passé à quelques pouces de leur offrir un but en deuxième période.

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      FLA@MTL: Caufield marque en se retournant

      Il s’est retrouvé devant une cage abandonnée avec la rondelle au bout du bâton quand un tir de Nick Suzuki s’est faufilé entre les jambières de Sergei Bobrovsky. Mais alors qu’il allait facilement enfiler l’aiguille, Gustav Forsling a étiré son bâton pour sauver les meubles – et priver Slafkovsky de son 15e de la saison.

      À son retour au banc, le Slovaque s’est pris la tête entre les deux mains, déçu de ne pas avoir redonné deux buts d’avance aux siens – c’était 2-1 à ce moment – et de ne pas avoir récolté un beau souvenir pour ses deux fans.

      « C’était un arrêt incroyable de leur défenseur, a-t-il commenté. Il a sauté et empêché le but. J’étais certain que j’allais marquer. Il a fait tout un arrêt sur la ligne des buts. »

      Slaf a au moins eu l’occasion de leur lancer deux rondelles par-dessus la baie vitrée pendant la période d’échauffement, sous l’œil attendri de Suzuki, bien au courant de l’aspect unique de cette visite.

      « On aurait dit qu’il volait sur la patinoire pendant l’échauffement », a rigolé le capitaine en parlant de son jeune compagnon de trio. « C’est sûr que c’est spécial pour lui de voir ses grands-mères venir en Amérique pour la première fois pour un de ses matchs. C’est vraiment un moment à savourer pour leur famille. »

      Slafkovsky pourra tenter de se racheter mardi, à l’occasion de la visite des Sénateurs d’Ottawa. Ses deux plus grandes partisanes assisteront à un deuxième et dernier match avant de rentrer à la maison. L’ambiance promet une fois de plus d’être à son mieux pour un affrontement entre deux rivaux.

      « C’est fou, et c’est pourquoi notre but est de participer aux séries, a conclu Slafkovsky. On veut ça à tous les matchs. C’était spécial. C’est probablement l’aréna le plus bruyant au monde. »