Sergei Bobrobsky

FORT LAUDERDALE, Floride – Sergei Bobrovsky est connu pour être routinier. 

Ça veut dire d’avoir un plan pour ce qui est à venir, que ce soit le repos, la charge de travail à l’entraînement, ou ses fameuses sessions marathoniennes au gym. 

Le gardien des Panthers de la Floride insiste. L’attente actuelle n’affecte pas sa préparation. 

« On ne peut rien y faire, on prend les joueurs une à la fois en attendant de connaître notre adversaire. On ne peut que se tenir prêts », a lancé Bobrovsky après l’entraînement, vendredi. 

Les Panthers vont disputer le match no 1 de leur série de deuxième ronde lundi, une semaine exactement après avoir disposé du Lightning de Tampa Bay en cinq matchs au premier tour. 

Ils doivent cependant attendre le résultat du match no 7 de samedi entre les Maple Leafs de Toronto et les Bruins de Boston (20 h HE; ABC, ESPN+, SN, TVAS, CBC) pour savoir qui ils affronteront. 

Bobrovsky, qui a affiché un dossier de 4-1 avec une moyenne de buts alloués de 2,78 et un pourcentage d’arrêts de ,896 en première ronde, soutient qu’il sera prêt, quoi qu’il advienne. 

« Nous avons été en mesure de mettre la série contre Tampa Bay derrière nous et de nous ressourcer, a dit le vétéran gardien. Nous devrions être frais et dispos pour la prochaine ronde. Le moment du début de la prochaine série ne change rien. C’est la beauté de notre sport, tout le monde se voit offrir une nouvelle opportunité. 

« C’est bon ou mauvais. Aujourd’hui est une nouvelle journée. Tu dois être prêt. »

Les Panthers ont porté une attention particulière à la victoire de 2-1 de Toronto dans le match no 6, jeudi. Comme la série se décidera en sept, l’entraîneur de la Floride Paul Maurice a modifié l’horaire de son équipe. 

Les Panthers prendront une journée de congé samedi et ne devraient pas sauter sur la glace dimanche. 

Bobrovsky va néanmoins demeurer fidèle à sa routine. 

« Sergei a un plan pour à peu près tout, a dit Maurice. Il aime avoir des journées bien remplies. Je me soucie plus des gars qui n’ont pas vraiment de plan défini. Ils aiment moins les longues périodes d’inactivités parce qu’ils veulent jouer tous les jours. Tout est une question de rythme. C’est toujours un défi. 

« Sergei a toujours un plan, peu importe s’il y a deux, trois, quatre ou cinq journées de congé (entre deux matchs). »

Bobrovsky a vécu un calendrier similaire lors des séries éliminatoires de 2023. 

Après avoir battu les Maple Leafs en deuxième ronde, les Panthers avaient profité d’une pause de six jours avant de jouer le premier match de la finale de l’Est contre les Hurricanes de la Caroline. 

Ayant balayé cette série, ils ont ensuite attendu 10 jours avant d’entamer la finale de la Coupe Stanley face aux Golden Knights de Vegas. 

« C’est vraiment bien d’avoir un peu de repos, ça devient important sur le long terme, a dit Bobrovsky. Ça nous a permis de nous ressourcer avant d'entreprendre une autre ronde. »

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