Anze Kopitar

Anze Kopitar évalue la possibilité de prendre sa retraite après l’échéance de son prochain contrat de deux ans avec les Kings de Los Angeles, qui débute la saison prochaine.

L’entente qu’il a paraphée le 6 juillet dernier lui rapportera un total de 14 millions $ (sept millions $/saison) jusqu’en 2026. Il s’agira de ses 19e et 20e saisons avec les Kings, avec qui il a remporté la Coupe Stanley en 2012 et 2014.

« Je ne planifie pas à aussi long terme que ça, mais oui, je crois que 39 ans est un bon âge pour penser prendre sa retraite », a dit le vétéran au bilan de fin de saison des Kings, vendredi, deux jours après leur élimination au premier tour des séries par les Oilers d’Edmonton.

Bien qu’elle se soit qualifiée pour le tournoi printanier lors d’une troisième saison consécutive pour la première fois depuis 2014, l’équipe californienne est toujours en quête d’une première présence au deuxième tour depuis leur dernier championnat. Les Oilers les éliminent d’entrée depuis trois ans.

Malgré ces constantes déceptions printanières, Kopitar ne désire pas voir une refonte de la formation de Los Angeles d’ici les deux prochaines campagnes.

« Je n’ai pas le temps pour une restructuration de l’équipe, a-t-il confirmé. Mon contrat n’est que de deux ans et je crois que de toute manière, nous avons des pièces très utiles sur lesquelles nous pouvons bâtir. »

Kopitar a terminé au troisième rang chez les Kings avec 70 points (26 buts, 44 aides) en 81 matchs cette saison. Ce n’est que la deuxième fois en 17 ans qu’il n’obtient pas le sommet d’équipe – il était arrivé derrière Jeff Carter en 2016-17.

Dans l’histoire de la concession, il est au premier rang pour les matchs joués (1373) et les aides (792), au quatrième rang pour les buts (419) et il partage le deuxième rang pour les points (1211). En séries, il est premier au chapitre des matchs joués (97), deuxième au chapitre des aides (55) et troisième au chapitre des points (80).

Ce printemps contre les Oilers, il a totalisé trois points (un but, deux aides) en cinq duels.

Les Kings, qui ont terminé la saison au troisième rang de la Pacifique, ont congédié l’entraîneur Todd McLellan le 2 février, alors que l’équipe jouait en deçà des attentes (23-15-10). Son remplaçant sur une base intérimaire, Jim Hiller, a redressé le navire et permis aux siens de présenter un dossier de 21-12-1 pour clore la campagne.

Sera-t-il de retour à la barre de la formation l’an prochain? Déterminer qui sera l’entraîneur-chef est l’un des nombreux dossiers épineux que devra régler l’équipe d’ici l’automne.

La situation des gardiens des Kings, entre autres, est tout aussi incertaine. Cam Talbot, David Rittich et Phoenix Copley, qui se sont partagé la tâche devant le filet cette saison, pourraient chacun devenir joueur autonome sans compensation le 1er juillet.

Le défenseur Matt Roy et l’attaquant Viktor Arvidsson pourraient également devenir libres comme l’air. Aucun des deux joueurs n’a reçu de nouvelles de l’organisation concernant la négociation d’un nouveau contrat.

Quinton Byfield, qui a connu une saison d’éclosion avec 55 points (20 buts, 35 aides) en 80 affrontements, sera quant à lui joueur autonome avec compensation.

Pierre-Luc Dubois est sous contrat pour les sept prochaines années avec les Kings, mais son avenir pourrait lui aussi être ailleurs que dans la métropole californienne. Acquis des Jets de Winnipeg le 27 juin dernier, le Québécois n’a récolté que 40 points (16 buts, 24 aides) en 82 matchs en 2023-24, puis un but en séries. Il avait paraphé un contrat qui lui rapporte annuellement 8,5 millions $ jusqu’en 2030-31, l’été dernier.

« Si j’avais joué de la manière dont je suis capable de jouer, nous n’aurions pas cette conversation présentement, a soutenu Dubois. Je prends le blâme. C’est à moi d’être un meilleur joueur. »

La vive déception d’une autre élimination hâtive à Los Angeles a bien été résumée par le vétéran défenseur Drew Doughty.

« Je m’attendais à jouer un match aujourd’hui, mais ce ne sera pas le cas, se désole-t-il. Je dois aller à la maison, mais mes enfants sont à l’école. Je n’aurai rien à faire.

« Je ne veux plus vivre cela. Je veux connaître de longs parcours en séries, plutôt que les regarder à la télévision. »

Contenu associé