Plekanec a évolué aux côtés de la recrue plusieurs fois depuis le début de la campagne. Le numéro 14 n'a donc pas eu besoin de beaucoup de temps après son retour de la Coupe du monde pour réaliser que Lehkonen était extrêmement talentueux pour son âge.
S'il ne veut pas admettre qu'il a aidé son jeune coéquipier à bien s'intégrer à l'équipe et à la vie de joueur dans la Ligue nationale - même si Lehkonen a déjà affirmé le contraire! -, le joueur de centre tchèque est plutôt d'avis que le fougueux ailier était déjà fin prêt pour cette nouvelle étape de sa carrière.
« Je ne le connaissais pas beaucoup. Je savais qu'il avait joué en Suède et que son équipe avait remporté le titre de la Ligue des champions en Europe l'an dernier. Je considère la Ligue de Suède comme étant la meilleure d'Europe. Elle est excellente comme préparation pour la LNH. On le voit bien avec lui. Il a 21 ans et il s'est très bien adapté au système de l'équipe. Il n'a pas eu à changer grand-chose, il a eu un impact immédiat », ajoute celui qui a fait ses débuts en Amérique du Nord à l'âge de 19 ans, dans la Ligue américaine.
À l'époque, Plekanec en était à une première expérience loin du nid familial et il se procurait la majorité de ses repas à la foire alimentaire du centre d'achats Jackson Square de Hamilton. Aujourd'hui, c'est tout le contraire pour Lehkonen. Il vivait seul en Suède et c'est toujours le cas à Montréal. La raison est simple, c'est qu'il préfère vivre seul.
Si la majorité des célibataires de son âge préfère se tenir loin des fourneaux, cette situation ne l'a pas empêché de faire des siennes dans la cuisine.
Instagram from @arainumos: Always nice to have family visiting! First time for them in Montreal and they loved It here!��������
« Nous sommes souvent sur la route et nous mangeons au restaurant fréquemment. À chaque fois que nous sommes en ville, je veux préparer ma propre bouffe parce que je m'ennuie de manger des repas maison. Mon plat de prédilection est le spaghetti à la bolognaise, indique Lehkonen, qui a d'ailleurs pu cuisiner pour sa famille lorsqu'elle est venue le visiter à Montréal, en décembre.
« Le fait que ça se soit bien passé jusqu'à présent pour m'acclimater à la vie à l'extérieur de la patinoire à Montréal m'a beaucoup aidé [sur la glace], poursuit-il. Dans le cas contraire, je me serais ennuyé après quelque temps. Il faut s'occuper lorsqu'on ne joue pas au hockey. »
En démontrant rapidement qu'il n'était pas renversé par toutes les nouvelles expériences qu'il a vécues au cours des derniers mois, Lehkonen s'est fait accepter par sa nouvelle communauté, par ses nouveaux coéquipiers, de même que par ses nouveaux entraîneurs. Ces derniers n'ont pas mis trop de temps avant d'augmenter sa charge de travail, malgré son inexpérience dans la LNH.
Malgré le fait qu'il ait moins de 50 parties derrière la cravate, le numéro 62 est opposé à quelques-uns des plus gros noms de la Ligue. C'est une situation qui devrait se poursuivre, alors que Michel Therrien risque d'augmenter son temps de glace à mesure qu'il prendra du galon. S'il se débrouille déjà bien à ce stade-ci de sa jeune carrière, il sera encore plus efficace lorsqu'il sera encore plus à l'aise à Montréal.