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MONTRÉAL - Cole Caufield était chez lui à Stevens Point, au Wisconsin, plus tôt cet été lorsqu'il a reçu l'appel dont beaucoup de jeunes Américains rêvent.

L'entraîneur-chef de l'équipe nationale junior des États-Unis, Scott Sandelin, l'a informé qu'il figurait parmi les 44 joueurs inscrits sur la liste nationale pour le World Junior Summer Showcase 2019, qui débutera vendredi à Plymouth, Michigan.
Après une saison phénoménale avec le Programme de développement de l'équipe nationale, l'ailier droit de 18 ans s'attendait à être invité.
Mais, cela n'a pas pour autant rendu l'appel moins significatif lorsqu'il est finalement survenu.
« C'était agréable d'entendre cela et de se sentir soulagé », a dit Caufield, 15e choix au total par les Canadiens en juin. « Évidemment, je comptais bien être là, mais l'entendre te le dire, c'est quelque chose de spécial. »
Nouvel étudiant à l'Université du Wisconsin, Caufield a passé les cinq dernières semaines sur le campus de Madison, WI, à s'entraîner pour le tournoi, qui réunit les meilleurs joueurs de moins de 20 ans du Canada, de Finlande et de Suède.
Et il est prêt à se faire remarquer par les dirigeants de l'équipe des États-Unis.
« C'est la première chance d'impressionner pour faire partie de l'équipe, alors il faut y aller avec beaucoup d'énergie et un comportement professionnel. Il faut le prendre au sérieux. C'est aussi la première fois que tu t'habitues à l'équipe d'entraîneurs. Tu joues aussi contre d'autres pays, ce qui te motive encore plus », explique Caufield. « Je vais essayer de faire un impact chaque fois que je suis sur la glace et me retrouver du bon côté de la rondelle. Je suis assez confiant dans ma préparation. »

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Crédit photo: Rena Laverty / USA Hockey
Jouer sur de la glace familière ne nuira certainement pas à la cause de Caufield. Depuis deux saisons, le USA Hockey Arena est sa patinoire, il devrait donc se sentir comme chez lui dans son environnement.
« Ça te rassure un peu et te rend plus à l'aise », a mentionné Caufield, qui a un vrai faible pour les installations. « Rien que de voir le logo de l'équipe des États-Unis partout où tu vas, c'est quelque chose que peu de gens ont l'occasion de vivre. Avoir ce logo sur la poitrine et autour de toi dans les vestiaires tout le temps, ça fait vraiment une différence. Cette équipe a une place spéciale dans mon cœur, tout le personnel et les entraîneurs. »
Le tireur d'élite de 1,75 m n'est pas étranger à l'idée de porter le rouge, le blanc et le bleu tant convoités à l'échelle internationale, bien sûr.
Plus récemment, il a dominé la compétition du Championnat du monde des moins de 18 ans en avril, avec 14 buts en sept matchs seulement, ce qui en fait le meilleur buteur du tournoi. Cela lui a valu les honneurs de Meilleur attaquant et de Joueur le plus utile du tournoi.
Inutile de dire que Caufield serait ravi d'avoir l'occasion de se faire une place au prochain niveau en République tchèque en décembre prochain.
« Ce serait incroyable, représenter son pays à 18 ans. S'il y a une chance que je puisse faire partie de l'équipe, c'est là où je veux être et c'est ce que je veux faire. Ce serait un rêve qui se réaliserait », insiste Caufield. « Quand tu mets ce chandail pour les matchs internationaux, c'est du sérieux. J'adorerais faire partie d'une autre équipe comme celle-là et contribuer. Ça commence cette semaine, et j'ai vraiment hâte de remettre le chandail. »

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      Le 1er jour de Caufield dans l'uniforme du Tricolore

      Certes, Caufield est un admirateur du Championnat du monde de hockey junior depuis toujours. C'est encore un événement à ne pas manquer dans sa famille.
      « Noël, c'était le temps des championnats du monde juniors chez nous. C'est du hockey amusant à regarder, alors maintenant que tu te rapproches de ce rêve, je travaille encore plus fort pour y arriver », a dit Caufield, dont le meilleur souvenir remonte à 2010 lorsque l'équipe des États-Unis a battu le Canada pour gagner une médaille d'or. « Le but gagnant en prolongation de John Carlson va me suivre toute ma vie. C'était incroyable de voir sa réaction et ce que ce tournoi signifie vraiment pour tout le monde. C'est quelque chose que j'espère pouvoir faire un jour. »
      La vie universitaire
      Caufield a pleinement apprécié son bref séjour dans la capitale de l'État du Wisconsin.
      Entre les séances d'entraînement hors glace, les entraînements avec les Badgers et l'école, il a été plutôt occupé ces derniers temps.
      Mais il est excité d'entreprendre cette expérience unique.
      « Étant originaire du Wisconsin, cela signifie encore plus pour moi de porter le chandail des Badgers », a déclaré Caufield. « J'allais aux matchs le vendredi soir et je les voyais jouer, c'est vraiment cool de porter ce maillot d'entraînement maintenant. J'ai hâte de commencer. »

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      Crédit photo: University of Wisconsin Athletics
      Au début de la saison 2019-2020, Caufield portera fièrement le numéro 8 en l'honneur d'un ancien étudiant célèbre.
      « Je portais le numéro 8 au secondaire. Joe Pavelski est de la même ville que nous et il portait aussi le numéro 8 à notre école secondaire. J'ai pensé que ce serait plutôt cool et assez spécial si je portais le même numéro que lui, et j'espère être à la hauteur de ce qu'il a fait pour l'école », a expliqué Caufield. « C'est un joueur très spécial et quelqu'un avec qui je reste en contact. »
      Caufield, qui réside avec Owen Lindmark, un autre joueur du Programme de développement de l'équipe nationale, a aussi la chance de pouvoir compter sur son frère, Brock, qui entame sa deuxième saison avec les Badgers.
      « Brock vit dans un bel appartement et il a une piscine, alors je suis souvent avec lui. Mais, je passe surtout mon temps avec l'équipe. C'est vraiment agréable de pouvoir traîner avec les gars », a dit Caufield. « Tous les nouveaux de première année, on découvre tout ensemble et on a du plaisir. »
      Sur le plan académique, Caufield suit actuellement un cours en ligne en journalisme sportif pour débuter son programme. Il n'a toujours pas pris de décision pour sa spécialisation, cependant.
      « Ça t'aide à t'habituer à ce que ça va être pendant l'année. L'aspect sportif du cours m'intéresse vraiment. La partie télédiffusion est vraiment cool aussi », a déclaré Caufield. « Tant que je suis ici, je vais me concentrer sur le hockey et l'école. C'est tout ce qui compte. »