LAS VEGAS – À écouter Kent Hughes parler, les Canadiens semblent bien avoir remporté le gros lot au premier tour du Repêchage 2024 de la LNH à Las Vegas.
Le directeur général du Tricolore était tout sourire lors de sa disponibilité médiatique de fin de journée à la Sphere, vendredi, après avoir mis la main sur les attaquants Ivan Demidov et Michael Hage.
Voici quelques extraits du DG, qui en est à son troisième encan avec Montréal, et des deux choix de premier tour de l’équipe.
Veuillez noter que certaines réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.
Hughes s’exprime sur la valeur offensive ajoutée lors du 1er tour :
On a dit que – et j’en ai parlé dans nos rencontres de fin de saison – qu'on devait continuer d’ajouter de la fouge offensive à notre groupe. On l’a toujours su; ce n’est pas comme si on s’était réveillés une journée cette année et qu’on l’avait soudainement réalisé. On sait que Rome ne s’est pas construite en un jour, et ç’a été un processus, pour nous. On connaissait déjà Demidov l’an passé – avant même de faire notre choix l’an dernier, on était déjà plutôt enjoués par lui, sans savoir où l’on se classerait en saison. [...] De toutes les tournures possibles aujourd’hui, celle-ci était notre préférée. Je dirais que tout s’est passé parfaitement.
Hughes à propos de la possibilité d’échanger des choix lors du jour 2 :
Je ne sais pas si on est proches [de le faire], mais on va rentrer [à l’hôtel], faire un compte-rendu et essayer de dormir plutôt que de penser à la prochaine étape. On n’a pas fini d’essayer.
Demidov décrit le sentiment d’être devenu un membre des Canadiens :
Aujourd’hui, j’ai rencontré Martin St-Louis, et c’est incroyable... des gens comme St-Louis et Vincent Lecavalier, je jouais à NHL 07 avec eux, et maintenant je leur serre la main. C’est cool.
Demidov réagit au fait d’avoir entendu son nom être appelé par Céline Dion :
C’est incroyable. C’est comme un livre. Comme un film. C’est... moi. Je sais qui elle est, j’ai vu le film Titanic.
Demidov sur le fait d’être prêt à changer la donne pour Montréal :
Je crois bien l'être. Mon idole sportive est Kobe Bryant et, cette saison, j’ai essayé de m’inspirer de son [...] instinct de tueur, et je crois avoir gagné beaucoup de matchs et marqué beaucoup de buts gagnants. Je pense pouvoir changer la donne pour Montréal.
Hage à propos du rôle que son père, aujourd’hui décédé, a joué dans son développement :
Quand j’étais enfant, il m’a poussé à travailler et il avait beaucoup d’ambition pour moi. Je crois que c’est pour cette raison que mes attentes envers moi-même sont aussi élevées; à cause de combien il m’a poussé. Et je m’attends à beaucoup de moi-même. Surtout cette année, je veux continuer de tout faire comme s’il me regardait, au meilleur de mes capacités. Ce qui lui importait le plus, c’était que je contrôle ce que je pouvais contrôler. Souvent, si tu te soucies de ce qui est en ton contrôle, tu travailles beaucoup mieux et les choses ont tendance à beaucoup mieux aller.
Hage explique d’où lui vient son français :
[En français] Toute ma famille et mes parents sont nés au Québec. Moi, je suis né à Oakville [en Ontario], mais dès l’âge de peut-être quatre ans, jusqu’à 12 ans, j’allais à l’école française. Après ça, je suis allé à une école de hockey en anglais, mais je parle encore [français] avec mes grands-parents quand je vais à Montréal. Je suis un peu rouillé maintenant, mais j’essaie.