Kent Hughes

BROSSARD – Alors que juillet comment, lundi marquait l'ouverture du marché des joueurs autonomes à midi. Et même si les Canadiens n’ont pas fait beaucoup de bruit au chapitre des joueurs autonomes sans restriction – n’accordant qu’un contrat à l’attaquant Alex Barré-Boulet – ils ont quand même versé de l’encre, alors qu’ils se sont entendus sur les termes d'une prolongation de contrat de huit saisons avec le premier choix au total de 2022, Juraj Slafkovsky, cet après-midi.

Peu de temps après, le directeur général des Canadiens, Kent Hughes, s’est adressé aux médias pour discuter des évènements de la journée, au Complexe sportif CN. Voici quelques extraits de son point de presse :

Veuillez noter que certaines réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.

Hughes au sujet de la prolongation de contrat de Juraj Slafkovsky :

Ça [les négociations] se déroulait depuis maintenant un mois avec son agent Gerry Johannson. [Slaf], c’est quelqu’un qu’on a repêché 1er au total. Il est très important pour le futur des Canadiens de Montréal. Juraj, de son côté, adore Montréal, adore la ville, adore jouer ici, alors l’objectif a toujours été de voir si on était capable de trouver un contrat à long terme, que ce soit huit ans ou sept, même six ans. Finalement [on s’est entendus] sur huit ans aujourd’hui.

Hughes quant au fait que les Canadiens ont été tranquilles en cette première journée du marché des joueurs autonomes :

On a regardé certains joueurs. Pour nous, ce qui est compliqué, c'est qu’on a tellement de bons jeunes joueurs qui s'en viennent [et] ça ne nous inquiète pas de payer un joueur, mais la durée du contrat est probablement la chose la plus importante pour nous. Je pense que dans le cas de [Jonathan] Marchessault, c’était plutôt qu’on ne voulait pas aller à quatre ou cinq ans [de contrat].

On n’a pas commencé la journée en pensant qu’on devait accomplir ce qu’on voulait accomplir. Je pense que dans le cas du marché des joueurs autonomes, et c’est normal, si on y va avec l’idée absolue qu’on veut aller chercher quelqu’un, parfois on regarde en arrière et on le regrette. Alors, on voulait commencer la journée en étant discipliné et en se disant que si on pouvait [aller chercher quelqu’un] selon ces paramètres, on allait le faire. Sinon, on allait continuer à attendre et voir si quelque chose pouvait se concrétiser, ce que soit grâce au du marché des joueurs autonomes ou en faisant une transaction.

Kent Hughes sur l'extension de contrat de Slafkovsky

Hughes quant au fait que les différences des taux d’imposition entre les provinces et états n’ont pas autant d’incidence sur le marché des joueurs autonomes que ce que certaines personnes le pensent, car les joueurs sont imposés en fonction de ces différents taux lorsqu’ils sont sur la route :

En fin de compte, les gars [qui font partie d’équipes se situant dans des provinces et états où il n'y a pas d’impôts] finissent par en payer. Si vous jouez dans une division où il y a des équipes californiennes, [les gars] sont généralement payés selon un horaire de 186 ou 187 jours. Alors, ce n’est pas comme s’ils étaient [en ville] pour trois jours sur 365. En fait, chaque jour compte pour deux [lorsqu’on compte les journées entre les matchs et les déplacements]. Ça n’a pas autant d’importance que certains le pensent.

Hughes au sujet de la décision d’Alex Burrows de laisser son poste d’entraîneur adjoint pour passer plus de temps avec sa famille :

[Alex] va travailler comme un consultant. Il va travailler beaucoup à Laval, au niveau du développement des joueurs, mais aussi au niveau du développement du groupe d’entraîneurs. Comme il a passé beaucoup de temps ici à Montréal, il sait comment on veut faire les choses, et il va passer le temps avec moi, Jeff et les entraîneurs à Montréal aussi.

Hughes au sujet des qualités que recherchent les Canadiens pour le nouvel entraîneur-chef du Rocket de Laval :

Je pense qu'on cherche les mêmes qualités d’entraîneur qu’on cherchait lorsqu’on a embauché Martin. J’en avais parlé et c’est sûr qu’au départ, il faut avoir une bonne tête de hockey, il faut être un bon communicateur, il faut avoir une certaine intelligence, une certaine confiance, mais aussi assez de confiance pour prendre les rétroactions des autres et être en mesure d’aller contre ces conseils de temps en temps quand tu crois vraiment que ton point de vue est le meilleur. Au bout du compte, on veut que notre entraîneur à Laval mette l’attention sur le développement.