Bilan de fin de saison 2017-2018 : Geoff Molson et Marc Bergevin

BROSSARD - Voici un résumé des propos de Geoff Molson et Marc Bergevin lors de la conférence de presse de fin de saison de lundi à Brossard.

Déclarations d'ouverture de Geoff Molson et Marc Bergevin
GM : «Il va sans dire que je suis, nous sommes extrêmement déçus de notre saison. Lorsque ça ne va pas bien, nous avons l'opportunité d'évaluer tout ce que nous faisons avec l'objectif de commencer la prochaine saison en étant meilleurs et de mieux bâtir pour les années à suivre. Le statu quo n'est pas acceptable. Nous sommes le club avec la plus riche histoire et pour nos partisans, nous nous devons de ramener les Canadiens aux normes d'excellence qui nous ont toujours définis. Nous devons ramener la culture de la victoire que nous n'avons pas vue cette saison. Si je pouvais transmettre un message à nos partisans aujourd'hui, c'est que nous serons meilleurs, tant sur la glace qu'à l'extérieur de la glace. Sur la glace, des changements seront requis et nous avons l'intention de revoir l'ensemble de l'organisation avec l'objectif de s'améliorer. À l'extérieur de la glace, nous allons améliorer nos communications avec nos partisans à tous les niveaux. Et aussi, au Centre Bell la saison prochaine, l'expérience des partisans sera nouvelle et améliorée. En terminant, je veux remercier nos partisans. Merci d'être fidèles à vos Canadiens et pour l'appui que vous avez démontré tout au long de cette saison très difficile. Merci.»

MB : «Aujourd'hui, c'est une conférence très importante pour envoyer un message à nos partisans qui sont très fiers de l'équipe. Ce qui est arrivé cette saison, c'est une saison extrêmement décevante, du début à la fin et ça, c'est inacceptable. Deuxième point : l'attitude globale est inexcusable et des changements seront nécessaires. Troisième point : il y aura une évaluation complète du secteur hockey. Comme directeur général, je prends ma part des responsabilités de cette saison. Nous sommes tous ensemble là-dedans.»

À propos de l'attitude de l'équipe
MB : «On a manqué Shea Weber pour une cinquantaine de parties, ça n'a pas aidé. Je n'ai pas senti quelqu'un se lever, et ça ç'a affecté l'équipe. Il faut que l'attitude de l'équipe s'améliore, énormément. Et ce n'est pas le cas de seulement un individu, c'est l'équipe en général, il y a beaucoup de travail à faire.»
GM : «Ceux qui ne sont pas prêts à changer ne seront pas de retour l'année prochaine.»

À propos du retour de Marc Bergevin à la barre de l'équipe
GM : «Marc et moi passons beaucoup de temps ensemble à discuter de la saison, de la saison précédente, de celle qui s'en vient et du futur . Je suis très confiant qu'avec tous les changements qu'on a besoin de faire, j'ai en général la bonne personne en place pour adresser nos opportunités et je n'ai aucun doute là-dessus. C'est quelqu'un qui travaille très bien avec les autres DG, c'est quelqu'un qui travaille très bien à l'interne avec ses équipes, et même s'il va y avoir des changements, d'avoir Marc responsable de tourner la page et de nous emmener à une meilleure place, c'est la bonne décision.»
À propos des joueurs autonomes et du plafond salarial
MB : «Il y a des bons morceaux en place ici, et j'ai confiance que si certains joueurs deviennent disponibles, on va faire notre possible pour l'attirer.»
GM : «Il ne faut pas oublier que c'est l'un des meilleurs endroits au monde pour jouer au hockey et nous avons les meilleurs fans au monde, la meilleure couverture médiatique au monde.»
GM : «Les fans ont ma parole que je vais dépenser chaque dollar possible pour gagner. C'est comme ça qu'on opère dans cette business.»
À propos des rumeurs concernant le capitaine Max Pacioretty
MB : «Il fait encore partie des plans des Canadiens. Je pense que Max est sensible. Les déboires de l'équipe l'ont affecté plus qu'il le montrait. Il a essayé de le cacher, mais il a eu de la misère à le faire.»

À propos des joueurs québécois
MB : «On est dans un marché québécois, on a une ligue junior ici. J'essaie de regarder de près ce qui se passe à travers la Ligue nationale et où le talent est. En ce moment, il y a 37 joueurs québécois qui ont joué au moins 40 parties dans la LNH. Il y a 31 équipes, et on en a quatre. Est-ce qu'on aimerait tous les avoir? Certainement. Mais ça n'arrivera pas. Est-ce qu'on va en manquer? Oui. Est-ce qu'on veut en manquer? Non. Nos efforts ont toujours été là et vont toujours être là. Est-ce qu'on en a manqué dans le passé? Oui. Est-ce qu'on veut tous les avoir? 100%. On a Danault, Drouin, Hudon et Deslauriers en ce moment. Deslauriers a passé au ballottage, j'ai vu un petit Québécois qui pouvait peut-être remplir un rôle, et ç'a bien fonctionné pour lui.»
À propos du gardien Carey Price
MB : «Côté attitude et performance, il a connu une saison difficile. J'en ai même parlé ce matin. Mario (Lemieux) et Carey, ont des personnalités qui se ressemblent. Mario, ce n'est pas un "parleux", mais quand il rentre dans une pièce, il est présent, il a une prestance. Carey a un peu cet aspect. Il ne parle pas beaucoup, mais quand il rentre dans une pièce, il a cette prestance, et souvent, ces gars-là ne réalisent pas comment ils peuvent affecter une équipe. C'est mon travail, et celui de Claude, de faire réaliser à ces gars-là que les joueurs s'inspirent de vous. Je sais qu'il l'a déjà fait dans le passé, mais il a eu une année difficile. La faute ne retombe pas entièrement sur Carey, mais il est un gros morceau de l'équipe.»
MB : «Carey, c'est un gars qui ne parle pas beaucoup, mais j'ai vu, dans ses commentaires, qu'il est un gars sensible. Il l'a dit qu'il en avait besoin de réaliser ce record. Peut-être que toutes les critiques qu'il a reçues cette année l'ont affecté. J'aime le positif, mais tu ne peux pas plaire à tout le monde, c'est impossible. J'ai dit à Carey : il y a peut-être 99% des gens qui t'aiment. Ne porte pas attention au 1% restant. C'est ce qu'il a fait. Je n'ai pas la réponse, mais j'essaie de comprendre, moi aussi. Juste le fait qu'il dise que ça lui avait fait du bien et qu'il en avait besoin, ça montre qu'il est sensible. Parfois, on pense que les critiques n'affectent pas les joueurs, mais ils sont humains, et je pense qu'il a été affecté par celles-ci.»

À propos du recrutement
MB : «Tous les ans, tu te mets dans une position pour participer dans les séries. Depuis que je suis arrivé, à part en 2015, on a toujours été une équipe qui voulait entrer dans les séries. Alors oui, j'ai échangé des choix. Et que tu choisisses 27e ou 38e, il n'y a pas une grande différence. Oui, je n'ai pas donné de choix de premier tour, mais j'ai donné des choix de deuxième tour, pour Jeff Petry, pour Andrew Shaw, etc. J'ai enlevé des outils à mon recrutement amateur parce qu'en tant que partisans des Canadiens, on veut que l'équipe, à la date limite des transactions, aide ses joueurs. Et on le sait, ça passe habituellement par des choix au repêchage. Avant que j'arrive à Montréal, mon prédécesseur a fait la même chose que moi parce qu'il voyait la même chose. Il a donné des choix au repêchage. Il a donné un choix de deuxième tour pour Tinordi. C'est pour ça que je ne suis pas prêt à seulement les blâmer. On est allés chercher des Lehkonen, des Hudon, des Gallagher, je pense qu'on a vu que Juulsen jouera dans la Ligue nationale. C'est certain qu'il n'y a rien de garanti, mais il y a de l'espoir. Est-ce que c'est parfait? Non. Je regarde Tampa Bay, l'équipe a repêché un gars comme (Nikita) Kucherov au deuxième tour. Ce n'est pas une science exacte, mais je pense que dans l'ensemble, notre équipe de recruteurs fait du bon boulot. J'ai fait quelques changements, j'ai amené plusieurs nouveaux recruteurs et on va toujours essayer de s'améliorer. Cette année, c'est un repêchage très important.»
À propos des changements à venir
GM : «Le message général est qu'on n'a pas été assez bons, on doit être meilleurs et des changements s'en viennent pour qu'on soit meilleurs. C'est ça le vrai message. Nos meilleurs joueurs n'ont pas été nos meilleurs cette année. Tout le monde doit être meilleur l'an prochain, pas seulement les joueurs; tout le monde dans l'organisation. Marc et moi sommes sur la même longueur d'onde là-dessus. Il faut être meilleurs.»