MONTRÉAL -- Des membres du programme Sans Limites ont vécu deux journées inoubliables couronnées par le match du 5 novembre opposant le Tricolore et les Flames de Calgary dans le cadre de la soirée Hommage aux militaires des Canadiens au Centre Bell.
Ils sont des milliers d’hommes et de femmes à protéger et représenter fièrement leur pays chaque jour. Plus souvent dans l’ombre que sous le feu des projecteurs, les militaires ne font pas ce métier dans le but de recevoir des accolades, mais bien pour aider les autres, le tout amplifié par un grand sentiment patriotique.
Le métier ne vient pas sans risques. Lorsqu’ils subissent des blessures physiques ou mentales dans le cadre de leurs fonctions, les ressources nécessaires doivent donc être en place pour les aider.
C’est là que le programme Sans Limites entre en jeu.
Créé en 2007, ce programme contribue au rétablissement des membres actifs et anciens combattants malades ou blessés des Forces armées canadiennes (FAC) en leur offrant des possibilités et des ressources au moyen d’activités sportives, récréatives et créatives.
« Plus de 15 000 membres sont inscrits au programme partout au Canada et en dehors », explique Krista Séguin, gestionnaire générale des opérations du programme Sans Limites. « Sans Limites est vraiment un endroit sûr afin que tous les membres puissent interagir avec leurs pairs. Ils ont tous des liens communs et ils ont tous vécu ce qui est probablement la pire chose dans leur vie [...], alors c’est un espace où ils peuvent connecter avec les autres et se donner des défis à travers le sport ».
En effet, ces membres sont unis par leur expérience commune, alors qu’ils luttent contre des problèmes de santé physique ou mentale. Leur résilience, leur engagement envers leur guérison ainsi que leur désir de maintenir un mode de vie actif malgré les difficultés rencontrées sont les éléments qui les unissent.
Le programme favorise ainsi la camaraderie, la responsabilisation et le sentiment d'appartenance à une communauté parmi les participants, indépendamment de leurs blessures ou de leur état de santé.
« Pour plusieurs de nos membres, il s’agit vraiment d’apprendre quelque chose de nouveau ou simplement de revenir au sport », déclare Séguin. « Il y en a plusieurs qui pratiquaient un sport à un moment ou un autre de leur carrière, avant ou après leur service militaire. Lorsqu’ils subissent une blessure mentale ou physique, le sport n’est parfois plus une priorité. Pourtant, intégrer un sport ou des activités créatives ou récréatives dans leur vie afin de maintenir leur bien-être social, physique ou mental les aiderait. Le pouvoir du sport est formidable. Et c’est ce qu’on a vu cette semaine avec le hockey. »