En rétrospective, Ana croit que le temps passé dans les rangs mineurs a ultimement fait beaucoup de bien à Max.
«Je crois que c'est là où il a le plus progressé, dans la Ligue américaine. Je crois fermement que tu accordes encore plus d'importance aux choses lorsqu'elles ne te sont pas données facilement. Il a dû travailler fort, en arracher et vraiment gagner son poste, a indiqué Ana.
«Durant ce temps, je pensais à toutes ces années où Ray l'emmenait à ses pratiques et ses matchs et où il s'assurait qu'il avait les bons entraîneurs pour le développer autant physiquement que mentalement. Maintenant, c'est à Max de faire la transition par lui-même. C'était un bon sentiment de le voir y parvenir. Je crois que la Ligue américaine a été une formidable expérience pour lui.
Les chiffres de Pacioretty au fil des années lui donnent certainement raison, lui qui a maintenu un niveau d'excellence offensivement, depuis qu'il est devenu un membre permanent de la formation du Tricolore il y a six ans.
Mais ce qui a rendu Ana encore plus fière est d'avoir vu son fils évolué aussi bien à l'extérieur de glace que sur celle-ci. Être un mari dévoué pour sa femme, Katia, et un père pour ses deux jeunes fils, Lorenzo, trois ans, et Maximus Raymond, deux ans, seront toujours les rôles les plus importants dans la vie de Max.
«C'est un père phénoménal. Autant j'aime le voir sur la glace, il n'y a rien comme le voir avec ses enfants. C'est un père extraordinaire. Il veut ce rôle et il chérit ce rôle, explique Ana.