À ce sujet, ses parents, Pete et Nancy, ont même fait le trajet depuis le Colorado pour le voir évoluer dans son nouvel uniforme sur la Rive-Sud.
Le couple tient une compagnie de construction à Parker, une banlieue de Denver.
« Ils avaient constamment le sourire aux lèvres, ils en profitaient, tout comme moi, et profitaient de tout ce que la ville et l'organisation ont à offrir, a raconté Smilanic. C'est grâce à mes parents que je suis ici aujourd'hui, donc de pouvoir mettre le chandail des Canadiens et profiter du moment avec eux, c'était formidable. Ça signifiait beaucoup pour moi de les voir là, en raison de tout le soutien et le temps qu'ils m'ont consacrés. »
En ce qui a trait à la transaction qui a mené Smilanic vers Montréal, le jeune ne pourrait être plus heureux.
Il espère un jour pouvoir contribuer au sein du grand club.
« J'étais plutôt excité, c'est le moins qu'on puisse dire », a mentionné Smilanic, qui a appris la nouvelle durant le tournoi de l'ECAC à Lake Placid, dans l'état de New York. « Je vois le jeune noyau et le talent qu'ils ont, et je suis vraiment excité de m'y joindre. »
Le « jeune noyau » en question comprend l'ancienne vedette des Badgers Cole Caufield.
Et les ressemblances entre leurs parcours respectifs ne s'arrêtent pas là, eux qui ont été membres du Programme de développement national américain (USNTDP) en même temps.
Smilanic a de plus patiné plusieurs fois aux côtés du lauréat du trophée Hobey-Baker de 2021, cet été, lorsqu'il a rendu visite à son frère, Brock, à Madison.
« Je jouais avec les moins de 17 ans quand il était avec les M18 et qu'il a eu son année historique de 72 buts, s'est rappelé Smilanic. Je considère être aussi un marqueur, et il est l'un des meilleurs jeunes marqueurs au monde. Alors, c'était incroyable de pouvoir l'observer de près quand j'avais seulement 17 ans. J'ai beaucoup étudié son jeu, ce qu'il était capable de faire et comment il parvenait à marquer. »