Des nouvelles de… Ivan Demidov

MONTRÉAL – Personne n’avait prédit que Céline Dion et Ivan Demidov se retrouveraient dans la même phrase – ni dans le même édifice – l’été dernier.

Cependant, comme Demidov était disponible au cinquième rang du Repêchage 2024 de la LNH, il était tout à fait judicieux et approprié que l’une des plus grandes voix du Québec – et une reine de la scène – annonce le nom de celui que plusieurs partisans du Tricolore souhaitent être le prochain grand talent à se développer à Montréal.

L’équipe de contenu des Canadiens s’est entretenue avec l’ailier russe pendant l’été pour parler de l’appui qu’il a reçu depuis sa sélection, de ses objectifs personnels, et plus encore.

Veuillez noter que les réponses ont été modifiées à des fins de clarté et de concision.

Était-ce la première fois que tu visitais Las Vegas? Qu’en as-tu pensé?

Ouais, c’était ma première fois en Amérique du Nord. J’ai trouvé ça bien. En Amérique, il fait chaud. Il faisait 44 degrés... c’était très chaud! [Intervieweur : Je te garantis qu’il ne fait pas aussi chaud que ça à Montréal l’hiver.] Ouais, je sais. J’aime cet aspect. Pour moi, l’hiver, c’est mieux.

Tu as reçu beaucoup de soutien de la part des partisans du Tricolore sur les médias sociaux. Que cela représente-t-il à tes yeux?

Le soutien a été fou. Les partisans m’écrivent et me suivent sur Instagram. Avant le Repêchage, j’avais 2500 abonnés. Aujourd’hui, j’en ai [plus de] 25 000. C’est fou.

As-tu eu l’occasion de discuter avec certains joueurs de l’équipe?

J’ai rencontré Lane Hutson [au Repêchage]. Sur Instagram, j’ai reçu des messages de Nick Suzuki, de Cole Caufield, de Juraj Slafkovský et d'autres gars. Ils m’ont dit qu’ils avaient très hâte de me rencontrer et qu’ils sont enthousiastes.

Quels sont tes objectifs personnels pour cette nouvelle saison?

Deux choses : [augmenter] ma masse musculaire et mon explosivité. Je veux être plus explosif et plus puissant.

Nick Bobrov, co-directeur du recrutement amateur des Canadiens, a mentionné que tu adores la pression. Qu’est-ce qui fait que la pression que tu reçois te permet d’être la meilleure version de toi-même?

Quand quelqu’un se retrouve dans une zone de confort et qu’il ne vit aucune pression, c’est mauvais pour son développement. C'est pour ça que j’aime quand les gens aiment le hockey et que c’est tout ce dont ils parlent : les buts, les mentions d’aide, les feintes. C’est pour ça que c’est une ville géniale à mes yeux.

Tu as dit avoir personnifié Martin St-Louis en jouant à NHL 07. À quel point es-tu enthousiaste à l’idée qu’il soit possiblement ton entraîneur un jour, et t’a-t-il donné des conseils quand tu lui as parlé au Repêchage?

Après le Repêchage, j’ai eu une rencontre avec lui et Vincent Lecavalier. Tous deux ont un C.V. très impressionnant. Pour moi, ce serait cool d’avoir un entraîneur comme Martin St-Louis parce qu’on est des joueurs similaires. Il a un grand QI hockey. Il pourrait m’apprendre les secrets du hockey, comme en avantage numérique par exemple. Je veux apprendre.

Quel est le moment le plus mémorable de ta carrière dans le hockey jusqu’à présent?

Il y a deux moments. Premièrement, j’ai remporté la Coupe Hlinka-Gretzky en 2021… contre Juraj [rires] en finale, face à la Slovaquie. Deuxièmement, la saison dernière, on a gagné la coupe de la MHL.

Tu nous as dit que le soccer était ton sport favori après le hockey. Quelle est ton équipe préférée et pourquoi?

Le Real Madrid. Dès mon enfance, quand j’ai commencé à regarder le football – le soccer [rires] – j’adorais regarder Cristiano Ronaldo. C’est pour ça que mon équipe préférée est le Real Madrid.