MONTRÉAL – Les Canadiens comptent dans leurs rangs plusieurs amateurs de Noël. Et il suffit de s’enquérir de leurs traditions des Fêtes pour constater que celles-ci diffèrent entre l'Amérique du Nord et le Vieux Continent.
Intrigués, nous avons fait l’exercice. Ainsi, de traditions familiales à coutumes locales, découvrez comment certains de vos joueurs favoris célèbrent Noël. Bonne lecture!
Noël à l’européenne
Juraj Slafkovsky et Emil Heineman ont cela en commun qu’afin de poursuivre leur rêve, ils ont dû quitter leur Europe natale pour s’installer en Amérique du Nord. « À quoi ça ressemble, un Noël à l’européenne? », vous demanderez-vous. Eh bien, pour le premier, en Slovaquie, les festivités commencent dès le 6 décembre avec le passage de saint Nicolas.
« Ça s’appelle [Svätý] Mikuláš. Le 5 en soirée, tu laisses tes souliers près de la fenêtre. Puis, quand tu te réveilles le lendemain matin, ils sont habituellement remplis de bonbons [...]. C’est comme la première célébration. »
Difficile à imaginer pour un joueur de son gabarit, mais, comme le veut la tradition slovaque, la journée du 24, Slafkovsky doit jeûner jusqu’au souper.
« La journée de Noël, tu n’es pas censé manger. Tu devrais te priver, parce qu’on dit que, ce faisant, tu verras un porc en or. »
Rassurez-vous, l’attaquant de 20 ans pourra reprendre ses calories en soirée. Au menu dans sa famille : de la soupe de chou, des schnitzels au poulet et de la salade de pommes de terre à la mayonnaise, suivis de desserts concoctés par grand-maman.
Et, évidemment, le père Noël fera ensuite un arrêt en Slovaquie pour déposer des cadeaux sous le sapin.
Les amateurs de Donald Duck seront heureux d’apprendre qu’à quelques centaines de kilomètres de là, en Suède, le personnage fictif est devenu une coutume du 24 décembre. Comme en témoigne Heineman, « chaque Noël, à 15 h 00, pas mal tout le pays s’installe devant la télévision et regarde Donald Duck pendant environ une heure. La tradition veut que rien d’autre ne se passe à ce moment du jour. »
Loin de son patelin cette année, l’attaquant pourra compter sur sa famille, sur quelques heures en cuisine et sur IKEA (eh oui) pour reproduire un repas de Noël typique de son pays d’origine.
« Ma famille apportera des choses, donc ce sera super. On boit aussi ce qu’on appelle du glögg. Ça s’achète au IKEA, ce qui est bien. Et tu peux faire tes propres boulettes de viande. »